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El Watan | Algérie | 28/07/2015
« La situation a atteint un seuil inquiétant, en l’absence d’études sérieuses sur le diabète en Algérie, alors que l’on n’a même pas de statistiques fiables et actualisées qui nous permettent d’évaluer le taux de prévalence chez la population », a déclaré le Professeur El Kacem Lezar, chef du service endocrinologie et diabétologie du CHU Benbadis, lors d’une conférence de presse, animée hier à l’université islamique Emir Abdelkader, et organisée par la maison du journaliste pour la publicité et la communication, en collaboration avec le CHU.
Le conférencier citera par exemple le chiffre d’une prévalence de 12 % enregistré en 2005 à Constantine, alors qu’à Mila, il a atteint 16 % en 2013. Mais depuis, il n’y a pas eu d’autres études, alors que la prévalence est en nette croissance.
L’objectif de cette rencontre est de mettre en exergue la gravité de cette maladie, ses causes principales, la prise en charge du malade, mais surtout la prévention.
Car il est possible de prévenir le diabète, grâce aux plusieurs moyens. « L’obésité est l’une des causes principales qui déclenche le diabète ; les gens sont de plus en plus obèses à cause des mauvaises habitudes alimentaires, avec une tendance à consommer sucré et gras », a signalé le Pr Lezar qui estime que la société algérienne est en train de vivre une « McDonalisation ».
« Chez les gens, l’obésité est perçue comme un signe de bonne santé, pourtant elle est le mal du siècle », poursuit-il. Pour le conférencier, il est toujours possible de prévenir le diabète et l’éviter grâce aux analyses. « Chacun doit faire un bilan au moins une fois chaque année, même s’il ne souffre d’aucun problème de santé », notera-t-il. « Mais il ne faut pas oublier que la sédentarité joue aussi un grand rôle. L’OMS signale que la population diabétique est censée doubler chaque les vingt ans, c’est pourquoi elle a insisté sur l’activité sportive et notamment la marche. Une demi-heure chaque jour suffira. Il est inutile de parler chaque année de ce problème sans prendre de sérieuses mesures à travers la sensibilisation des gens dans tous les médias », a-t-il conclu.
Yousra Salem
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