Alors qu’en juin, les cas de brucellose devaient être réduits à néant, il n’en pas été ainsi parce que Ramadhan oblige, la consommation de lait cru et sa commercialisation par le circuit informel se sont poursuivis.

En règle générale, cette maladie infectieuse sévit entre mars et juin, une période durant laquelle la production de lait augmente. Une partie de ce lait de vache et de chèvre n’est pas collectée par les laiteries. Elle est en partie offerte à la famille ou au voisinage et une grande part est commercialisée. Non stérilisée et vendue dans des conditions d’hygiène plus que douteuses, c’est elle qui favorise la propagation de la brucellose des bêtes vers les humains.

Ainsi, 150 cas ont été enregistrés cette année depuis mars. Ce qu’on sait moins par contre, c’est que si le traitement de cette zoonose passe chez l’animal par son abattage, pour l’homme il revient à l’Etat à 30 000 DA pour chaque cas. Pis, ce qui caractérise cette maladie chez l’humain, c’est sa récidive. On n’en guérit pas complètement et on peut la trainer durant toute une année. Le montant du traitement pouvant alors grimper jusqu’à 100 000DA.

M. K.