« L’éthique de la pratique médicale, le cas de la santé de la reproduction », était le thème d’une table ronde organisée, jeudi à l’hôtel Houna, par l’Association de la Protection Contre le Sida (APCS) en partenariat avec Médecins Du Monde (MDM) et la participation enrichissante de plusieurs médecins, chefs de service en gynécologie, des sages femmes, des sociologues, etc. Cette manifestation scientifique s’est voulue une opportunité de débat et de partage entre les spécialistes et la société sur les bouleversements induits par la pratique médicale.

L’étique médicale implique une réflexion critique sur les situations et les comportements, le Pr. Tadjeddine dira que : « Ces bouleversements imposent, non pas une simple réflexion, mais une recherche de haut niveau sur les finalités des pratiques médicales afin d’évaluer les conséquences bonnes ou mauvaises des décisions médicales. Ceci dit, sur le plan familial, l’interruption de grossesse, la ligature des trompes, etc... ».

Il rajoutera : « L’université, la faculté et l’hôpital doivent développer une réflexion collective fondée sur des travaux d’évaluation et de recherche. L’enseignement de l’éthique médicale est une nécessité fortement exprimée par la communauté de la santé, de l’université et la société ». Le doyen de la faculté de médecine de Tlemcen, M. Meghni, dira : « L’éthique de la santé reproductive est une question de couple, de famille et de société. L’ethnique c’est le droit à la santé de la population ».

A. S. Yasmine