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Revue de presse

Cliniques privées : les premières sanctions tombent

El Watan | Algérie | 04/07/2015

Sept cabinets médicaux spécialisés à travers le territoire et d’autres structures sont déjà sur la liste des sanctionnés qui sera rendue publique dans les prochains jours. 30 000 cabinets privés (médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens dentistes, centres d’hémodialyse, laboratoires d’analyses) et 176 établissements hospitaliers public sont inspectés. Les visites d’inspection inopinées, entamées depuis quelques mois par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dont les rapports ont été rendus publics à 70% (certains sont accablants), se sont intensifiées durant ce mois de Ramadhan.

Outre les établissements hospitaliers publics, qui ont, pour la majorité, reçu la visite de jour, de nuit et durant ce week-end, les structures privées ne sont pas en reste. Les cabinets de généralistes et de spécialistes sont par contre sous l’œil vigilant des inspecteurs, notamment à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de circoncision organisée le 27e jour du Ramadhan, pour mettre fin à l’anarchie qui caractérise cet acte chirurgical longtemps banalisé.

D’ailleurs, suite aux résultats de ces dernières inspections, où deux cliniques privées et deux pharmacies ont été définitivement fermées, 7 cabinets spécialisés à travers le territoire et d’autres structures sont déjà sur la liste des sanctionnés qui sera rendue publique dans les prochains jours.

Ainsi, une nouvelle série de structures seront concernées par les décisions du ministère de la Santé, qui a déployé 143 inspecteurs épaulés par deux inspecteurs centraux.

Anarchie

« Une feuille de route a été tracée et de nombreux aspects liés à l’activité d’ordre réglementaire ou autre sont contrôlés. Ce qui a permis aux inspecteurs de constater des entraves à la loi, notamment le remplacement anarchique des médecins, la non-déclaration du personnel, le manque d’hygiène, la non-tenue des registres médicaux légaux et les dossiers médicaux des patients et l’extension des activités médicales sans autorisation », nous confie l’inspecteur central.

Et de souligner : « Un médecin généraliste ou spécialiste installé dans son cabinet est avant tout au service de la santé publique, ce n’est pas un commerce où l’on peut laisser quelqu’un à sa place. Le remplacement est régi par la loi. Il doit déclarer à la Direction de la Santé (DSP) de la wilaya le remplacement, le nom du médecin et la période durant laquelle il doit assurer ce remplacement. Malheureusement, ces remplacements se font de manière anarchique dans certains cabinets », ajoute notre source.

Les inspections ont donc concerné toutes les structures de santé ayant principalement pour activité les soins et le diagnostic. « L’objectif du ministre de la Santé est d’instaurer désormais le principe de la consécration, de l’évaluation et du contrôle.

On ne peut plus continuer à travailler dans la même optique d’il y a des années. D’ailleurs, ce principe est introduit dans l’avant-projet de la loi sanitaire. Mais nous l’avons mis à exécution sans attendre l’adoption de cette loi. Il s’agit d’un moyen de renforcement de la politique du système de santé et l’amélioration de la qualité des soins.

Car, on ne peut pas parler de réforme sans l’évaluation et le contrôle qui sont aujourd’hui des missions principales du ministère de la Santé », nous confie notre source. Par ailleurs, les inspections répondent également à une nouvelle stratégie adoptée par le département de M. Boudiaf.

Il est temps, affirme notre source, d’assainir la situation, notamment dans le secteur privé sans bien sûr oublier le secteur public, où règne encore l’anarchie (notamment dans les prestations), le non-respect des conditions d’hygiène (Déchet d’Activités de Soins à Risques Infectieux, DASRI) et l’extension des structures et des activités médicochirurgicales sans autorisation. L’actualisation du cadre réglementaire de ces structures privées avec un nouveau cahier des charges est à l’ordre du jour, pour Abdelmalek Boudiaf qui ne compte pas s’arrêter là, selon notre source.

Djamila Kourta

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