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Revue de presse

Rupture de stocks de médicaments : mise en place d’une cellule de régulation

El Watan | Algérie | 08/07/2015

Visite d’inspection chez les grossistes, révision des cahiers des charges pour l’importation et la distribution et mise en place d’une cellule de régulation, telles sont les mesures prises par le ministère de la Santé. Le directeur de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le docteur Hafed, réfute toute pénurie de médicaments, mais reconnaît qu’il y a des tensions sur certains produits.

« Ce qui est actuellement pris en charge par le ministère, où une cellule de suivi et de régulation a été mise en place. Des visites d’inspection au niveau des grossistes et des pharmacies sont entamées, depuis hier, à travers le territoire national pour parer à tout dysfonctionnement dans la distribution. C’est justement cet aspect de disponibilité qui est au centre de nos préoccupations et nous sommes à l’écoute », a déclaré d’emblée le Dr Hafed, lors d’une conférence de presse organisée hier au siège du ministère, conjointement avec M. Benbahmed, président du conseil de l’Ordre des pharmaciens, qui a justifié la rupture de certaines produits par le faits qu’ils ne sont plus utilisés, changements de site de production, changement de réactif, etc.

Le Dr Hafed écarte totalement les raisons évoquées dans cette rupture, par les opérateurs de la pharmacie, liées au retard dans la signature des programmes à l’importation et la négociation des prix.

Pour lui, même si les programmes n’ont pas été signés dans les temps, les opérateurs sont censés avoir des stocks de trois mois, en plus de ce qu’il devait écouler durant toute l’année : « Il faut comprendre que les dépôts des programmes à l’importation débutent en juillet jusqu’au mois de septembre et ils sont signés au plus tard le mois de décembre.

De nombreux opérateurs ont déposé leurs programmes en retards et avec l’assainissement des décisions d’enregistrement, exigé par la loi et qui a coïncidé avec la fin des délais des AMM, a effectivement causé un retard. Mais j’assure que tous les programmes à l’importation ont été signés ». Le directeur de la pharmacie a également annoncé la révision du cahier des charges portant sur la distribution et celui relatif à l’importation.

Ce qui nous permettra une meilleure régulation du marché et mettre fin à des comportements immoraux qui pénalisent le marché et le patient algériens. « Aujourd’hui, le ministère suit de très près toute cette problématique liée à la disponibilité et nous rassurons les Algériens que les médicaments ayant connu des tensions ces derniers mois sont disponibles en pharmacie », a-t-il insisté. Interrogé sur l’absence de certains médicaments sur les étagères des pharmacie – un fait vérifié à travers plusieurs officines, tels que les médicaments pour la HTA, cancer, diabète, etc. –, le directeur de la pharmacie s’est contenté de dire que certains sont déjà sur la nouvelle liste des 117 médicaments interdits à l’importation, sans plus.

A propos des médicaments bio similaires, Dr Hafed affirme que « des dispositions réglementaires sont prises d’abord dans la nouvelle loi sanitaire, où l’on définit les bio similaires, et d’autres mesures sont aujourd’hui mises en place pour justement s’assurer d’avoir des produit de qualité en toute sécurité. Des études précliniques et cliniques sont exigées pour l’enregistrement.

Quant à la production, nous accompagnerons les opérateurs dans cette innovation mais en attendant d’avoir des recommandations spécifiques à l’Algérie qui sont actuellement à l’étude avec l’OMS et des experts cliniciens algériens ».

Pour M. Benbahmed, le renforcement de la régulation du marché du médicament passe obligatoirement par la mise en place d’instruments réglementaires à travers la loi sanitaire. La création de l’Agence du médicament reste le moyen adéquat pour justement mettre un terme à tous ces problèmes et dysfonctionnements.

Djamila Kourta

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