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Revue de presse

Etudes supérieures en Russie : ces étudiants algériens au pays de Pavlov

El Watan | Algérie | 24/06/2015

Confortée par l’accord conclu (entre l’Algérie et la Russie) concernant la reconnaissance mutuelle des diplômes et des grades universitaires, la Russie est en passe de devenir la destination en vogue des étudiants algériens pour poursuivre des études supérieures de qualité. Soutenus par la subvention assurée aux étudiants étrangers par le gouvernement russe qui s’élève à hauteur de 70%, les frais moyens d’études pour une année universitaire, y compris l’hébergement en résidence universitaire, sont d’environ 2500 à 4000 dollars américains, de loin plus abordables que les prix pratiqués en Europe ou aux Etats-Unis.

Attirés certes par les prix abordables des inscriptions, mais également par le prestige des établissements scientifiques russes, les étudiants algériens s’y rendent de plus en plus nombreux depuis une dizaine d’années, et notamment grâce au soutien de l’organisation RACUS, un groupement de 20 universités d’Etat russes qui proposent aux candidats algériens plus de 500 spécialités, telles que les filières médicales, sciences et techniques, économie et sciences humaines... et la maîtrise de la langue de Pouchkine à la clé.

Kantar Mohamed Wassim. 22 ans, étudiant en 2e année de médecine dentaire, Saint-Petersburg : En médecine, la dissection sur cadavres garantie une bonne base dans la chirurgie et l’anatomie

Je me suis inscrit par le biais de l’organisation « Racus », et pour moi c’était un grand plaisir d’avoir une place dans la première université d’Etat de médecine IP. Pavlov, qui a été fondée en 1897. Au début, c’était un peu difficile... loin de la famille, des amis et ne connaissant pas la langue russe, mais mon rêve était plus fort pour franchir ces obstacles.

Durant l’année préparatoire, on a bien appris le russe avec notre inoubliable professeure qui nous a bien montré les secrets de la réussite dans la vie et d’être toujours ambitieux ! Franchement, grâce à elle je me suis adapté rapidement. Notre université offre des programmes d’études de haut niveau et jouit d’un prestige mondial, on fait beaucoup de pratique sur les cadavres pour avoir une bonne base dans la chirurgie et l’anatomie.

Pour être excellent dans un pays étranger ce n’est pas facile, mais lorsqu’on trouve des gens chaleureux et bien éduqués comme les Russes, ça devient une obligation d’être le meilleur parmi eux et on a envie de devenir le meilleur des meilleurs ! Ma vie quotidienne en Russie est bien organisée : je fais du sport (natation, ping-pong...) et bien sûr des activités culturelles.

Tout ça me donne chaque week-end l’énergie de poursuivre mes études en pleine forme ! La chose la plus intéressante, c’est la vie dans le foyer universitaire, vraiment super avec les Russes et les étrangers de différentes nationalités de faire partager nos cultures, traditions et améliorer le niveau linguistique ! N’oublions pas les repas traditionnels et le groupe musulman pendant le Ramadhan.

Franchement, je me sens très bien en Russie ! C’est le pays qui m’a tout donné ! Et mon rêve, peu à peu, est en train de se réaliser ; l’université m’a donné la possibilité de faire de la recherche en chirurgie maxillo-faciale dans l’un des laboratoires dentaires les plus développés ! Pour le futur, on est toujours prêts à aider et à développer le niveau de la médecine dentaire en Algérie et dans le monde entier ! Je tiens enfin à remercier mes parents et exprimer toute ma gratitude au Docteur Ahmed Lallouche.

Ammour Salem. Président des étudiants algériens en Fédération de Russie : Le ministère de l’enseignement supérieur n’utilise pas le quota annuel de bourses alloués par la Russie

La plupart des étudiants algériens sont intéressés par des études de post-graduation qu’ils n’arrivent pas à effectuer en Algérie pour des raisons diverses. D’ailleurs, à partir de la prochaine rentrée universitaire, l’étudiant algérien détenteur d’une licence LMD est autorisé à s’inscrire en Master dans les universités russes. Il s’agit de la seule exception dans la région du Maghreb, du moins à ce jour.

Le bac algérien est reconnu d’office en Russie et les universités russes facilement joignables sont ouvertes aux bacheliers algériens. Les cours y sont dispensés en langues anglaise et française, en plus de la langue russe. C’est le cas, entre autres, des études en médecine. Une spécialité très prisée par beaucoup d’étudiants étrangers en provenance des cinq continents.

Pour les futurs médecins algériens, l’étude de l’anatomie, qui fait défaut en Algérie, est comblée par un enseignement de qualité, la pratique de la dissection anatomique – sur cadavre - humaine est une discipline enseignée aux étudiants en médecine à l’Université de l’Amitié des Peuples, à partir de la troisième année et jusqu’à la fin du cursus.

Nous observons ces dernières années une forte présence des étudiants algériens à l’Université de l’Amitié des Peuples, leur nombre est à peu près 40 étudiants ; cette université est l’une des plus grandes en Russie, il y a une moyenne de 8000 étudiants étrangers qui viennent de 150 pays différents. Il convient de signaler que le gouvernement russe met à la disposition de l’Algérie, annuellement, vingt bourses de coopération.

Toutefois, les étudiants s’interrogent pourquoi l’Algérie ne bénéfice que de ce nombre modeste de bourses, alors que des pays, y compris pétroliers, qui n’ont pas une relation aussi forte que celle existant entre l’Algérie et la Russie, bénéficient de dizaines voire de centaines de bourses chaque année ? Ce qui est encore plus frustrant, c’est le fait que le ministère de l’Enseignement supérieur algérien n’utilise pas le quota annuel de bourses allouées à notre pays. Notons que les universités russes sont payantes et les spécialités de pointe, comme la médecine sont chères.

Les étudiants algériens, non-boursiers dans leur écrasante majorité, sont obligés de faire appel à leurs parents pour payer leurs études et les frais de séjour, ou bien travailler en parallèle pour subvenir à leurs besoins. Pour rappel, la vie est chère en Russie, surtout dans les grandes villes comme Moscou ou Saint-Pétersbourg.

Abdellioui Ilyas. 25 ans, étudiant en 5e année de médecine générale, Saint-Petersburg : En six ans, je n’ai jamais rencontré de problème de racisme

La vie d’étudiant n’est pas aussi facile, surtout au début, car on doit s’adapter à des choses qui nous sont complètement inconnues. Le mode de vie est intéressant, tu dois tout faire seul, préparer à manger, étudier, payer les factures ; on devient autonome.

Le bon côté de la Russie, c’est qu’ici chaque étudiant étranger a le droit d’avoir une place à la cité universitaire et où il y a tout le confort possible, chacun s’exprime comme il veut ! J’ai eu le grand honneur d’être dans une aussi grande et prestigieuse université d’Etat de médecine qui porte le nom du premier physiologue du monde qui réalisa une expérience sur la fonction gastrique du chien et les reflexes conditionnels ! L’université de médecine Pavlov, je m’y suis inscrit grâce au professionnalisme et à la diligence de l’organisation « Racus ».

Mon loisir ici c’est le football, je me suis bien trouvé dans ce loisir, car j’ai formé une équipe algérienne en 2010 qui s’appelle Saint-Petersbourg Algeria (SPB- Algérie) ; on a participé à plusieurs tournois et on est même passés à la télévision russe.

Le but, c’est de donner une belle image et de bien représenter notre pays. J’ai acquis beaucoup d’expériences que d’autres pays ne m’auraient pas données ! Par exemple : en 4e année, j’ai eu la possibilité de participer deux fois comme assistant chirurgien à une opération de phlébectomie (varices) ; en 5e année, j’ai participé à une autre opération (hernie discale).

Après avoir fini le premier cycle, je compte faire la spécialité ici car je me sens en progression et surtout ça me plaît ! Durant les 6 années en Russie, je n’ai jamais rencontré de problème de racisme ; comme le dit l’adage : si tu te respectes, tout le monde te respecte ! En conclusion, je souhaite avoir le maximum de bagage scientifique et assez d’expérience médicale pour contribuer au développement de notre cher pays, l’Algérie.

Mohamed Staifi

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