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La nouvelle république | Algérie | 06/01/2007
L’étude italienne souligne que près d’un quart des parkinsoniens qui prennent de la pergolide ou de la cabergoline, deux molécules vendues sous les marques respectives Permax ou Dostinex, souffrent de problèmes valvulaires modérés à sévères; l’étude allemande suggère de son côté que les utilisateurs de ces deux médicaments risquent cinq à sept fois plus de souffrir de fuites des valves cardiaques que ceux qui prennent d’autres traitements contre la maladie de Parkinson.
«C’est un risque extraordinairement élevé», a déclaré le Dr Bryan Roth, professeur de pharmacologie à l’Université de Caroline du Nord, à Chapel Hill. «C’est un effet secondaire ennuyeux. A ma connaissance, aucun médicament ne peut le corriger», et le remplacement chirurgical des valves cardiaques est la seule solution, a-t-il ajouté. Une des molécules utilisées, le pergolide, vendue sous la marque Permax, notamment, est par ailleurs utilisée pour traiter le syndrome des jambes sans repos. La cabergoline, vendue sous les marques Dostinex et Cabaser, notamment, est plutôt utilisée en Europe. Environ 500 000 personnes ont pris du Permax au cours des 14 premières années de sa commercialisation, jusqu’à ce qu’Eli Lilly and Co, le fabricant, ait ajouté les dommages valvulaires à la liste des effets secondaires connus.
Mais la firme pharmaceutique évaluait le risque seulement à 5 sur 100 000 utilisateurs environ. Environ 1,5 million d’Américains et six millions de personnes sans le monde, souffrent de maladie de Parkinson, caractérisée par un tremblement, une perte du contrôle musculaire, et qui conduit parfois au décès du malade. La maladie de Parkinson est due à un manque de dopamine, un médiateur cérébral. Le traitement repose sur la prise de levodopa, qui permet à l’organisme de fabriquer plus de dopamine. Le pergolide et la cabergoline sont souvent données en association ou en traitement simple, notamment si les symptômes s’aggravent.
Dans une des études, les chercheurs ont réalisé des échographies cardiaques de 155 patients traités pour un Parkinson, et ont comparé avec 90 personnes en bonne santé : des problèmes valvulaires modérés à sévères ont été observés chez 23% des gens sous pergolide et chez près de 29% de ceux sous cabergoline, mais chez aucun de ceux qui prenaient d’autres anti-parkinsoniens.
Selon l’enquête allemande qui concernait 11 400 parkinsoniens au Royaume-Uni, le nombre d’anomalies des valves était sensiblement augmenté chez les utilisateurs de pergolide et la cabergoline.
C. P.
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