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El Watan | Algérie | 11/06/2015
Le système de santé en Algérie commence à s’améliorer. C’est du moins ce que déclare le ministre de la santé et de la réforme hospitalière. Il rassure que les problèmes d’équipements, de médicaments, de vaccins, de médecins ainsi que le problème des professionnels de la santé ont tous été réglés. Lors de son passage à l’émission « Hiwar Essaa » sur la chaine publique Algérienne, le ministre parle d’éveil dans son secteur, parce que « les gens ont de plus en plus conscience du sens du devoir ».
Dix centres hospitalo-universitaires sont à construire. « On est en plein dedans. C’est le programme de son excellence, le président de la République » ajoute le ministre, qui évoque aussi les structures spécialisées (cardiologie, oncologie, ...) en cours de construction, en précisant au passage que l'Algérie s'inspire de l'expérience Finlandaise en cardiologie.
Il a fait le bilan aussi du programme de soins à domicile, en précisant que : « beaucoup d’équipes médicales se déplacent aux domiciles du malade pour prodiguer les soins nécessaires, ce qui permet au malade de rester parmi les siens, mais aussi à l’hôpital de gagner des lits ». Dans le cadre des soins à domicile, l’opération de jumelage entre nord, sud et hauts plateaux a permis 13 000 consultations et 1200 interventions chirurgicales. « On a vraiment épargné les longs déplacements et les dates très éloignées des rendez-vous aux malades » dira le ministre.
La nouvelle loi de santé pour unifier les prix dans le secteur privé :
Les prix pratiqués dans le secteur privé ne sont pas unifiés car dans l’ancienne loi, rien n'avait été prévu dans ce sens. Avec 34 000 cabinets à travers le pays et 4900 lits dans les cliniques, il est impératif, aux yeux du ministre de mieux gérer les choses. « Nous ne voulons pas que le secteur échappe à notre contrôle » prévient t-il.
Dans la nouvelle loi de santé, il sera question de réunir les différents acteurs pour mieux penser les prix d’accès aux soins dans le secteur privé. Les cahiers de charge pour l’ouverture d’une clinique exigent d’avoir la bâtisse appropriée pour ne pas mettre la vie du citoyen en danger, le recrutement d’un personnel médical mais pas plus. « La nouvelle loi de santé aura pour but de dévoiler toutes ces pratiques démesurées dans le secteur privé », déclare le ministre de la santé.
Hamida Mechaï
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