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El Watan | Algérie | 07/06/2015
On évoque souvent le diabète comme une maladie spécifique aux adultes. Or, elle touche aussi les enfants et même les nourrissons. La majorité de ces derniers développent un diabète de type 1. Pour mieux cerner ce sujet, l’Association des Diabétiques de la Wilaya de Boumerdès (ADWB), a organisé, avant-hier, une journée scientifique et éducative sur le diabète chez l’enfant au niveau du centre culturel islamique.
Cette journée entre dans le cadre des festivités célébrant la Journée internationale de l’enfance. L’événement a vu la participation des présidents d’associations de diabétiques de 10 wilayas du pays. Selon Mohamed Mokri, président de l’ADWB, Boumerdès compte près de 30 000 diabétiques, 7000 sont inscrits à l’association, dont 900 enfants. « L’enfant diabétique ne doit pas se sentir isolé. C’est en quelque sorte un soutien moral pour lui, ainsi que pour ses parents », explique-t-il.
L’occasion a permis aux participants d’exposer de nombreux autres problèmes que rencontrent quotidiennement les parents de diabétiques, surtout les démunis. Le coût des médicaments avoisine les 30 000 DA par mois.
« Les parents endettés auprès de la Casnos n’ouvrent pas droit à une carte Chifa pour la gratuité des médicaments. Ce qui pénalise leur progéniture. Je pense que les enfants ne doivent pas être otages des erreurs de leurs parents. Il leur faut une prise en charge à part. » Par ailleurs, la généralisation de la pompe à insuline n’est pas à l’ordre du jour.
Elle est toujours attendue par les enfants diabétiques. « La distribution des pompes à insuline, qui est un nouveau procédé dans le traitement du diabète chez l’enfant, a subitement cessé pour des raisons qu’on ignore. On ne peut même pas contacter le ministre de la Santé pour lui exposer nos problèmes », déplore le président de l’ADWB. Afin d’appuyer les parents dans la prise en charge de l’enfant malade, des médecins spécialistes ont animé plusieurs communications.
La prise en charge des enfants diabétiques nécessite une implication permanente des parents. Ce qui n’est pas toujours facile. « Avoir un enfant diabétique bouleverse toute la famille. Il faut le surveiller tout le temps et partout. Ne jamais oublier ses médicaments surtout lors de sortie », a dit le parent d’une fille diabétique d’à peine 6 ans. Même chose pour le dépistage de la maladie et les conseils pratiques à suivre. « J’ai appris que ma fille était atteinte de diabète au bout de quatre consultations chez des médecins.
Elle n’avait qu’un an et demi à l’époque. C’était à nous les parents de nous informer sur les pratiques à suivre pour la prise en charge de notre enfant malade. Heureusement que nous avons une association qui prodigue des conseils et organise des ateliers de sensibilisation, car cela n’existe pas au niveau de nos hôpitaux », relate le même parent. Dans le même ordre d’idée, M. Mokri précise qu’« une bonne prise en charge de l’enfant diabétique dès le plus jeune âge lui évite d’autres maladies, à l’instar de la cardiopathie, l’insuffisance rénale, la rétinopathie, l’amputation, etc. »
Omar Arbane
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