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Revue de presse

Hausse des toxi-infections alimentaires : près de 5000 cas enregistrés chaque année

El Watan | Algérie | 06/06/2015

5000 cas d’intoxications sont enregistrés annuellement, dont 60% surviennent lors des fêtes de mariage et de rassemblements familiaux. Les cas les plus graves ont causé 42 décès. Des écoliers ont été hospitalisés, mercredi dernier, à l’hôpital de Bordj Menaïel (Boumerdès) pour intoxication alimentaire : 251 enfants scolarisés à l’école primaire de Oued El Besbès ont reçu des soins.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ces toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) sont dues à la consommation de yaourts. « L’enquête a finalement permis de confirmer que le yaourt consommé était à l’origine des cas d’intoxication. Mais ce qui intrigue c’est que seul un établissement est touché alors que le même livreur a distribué le même produit dans une dizaine d’écoles de la commune de Bordj Menaïel.

Il s’agit de yaourts dont la date de production est le 8 mai, donc il reste un mois pour le consommer. L’interruption de la chaîne du froid s’est produite dans l’école en raison d’une mauvaise conservation. Le livreur, engagé depuis plusieurs années, entreposait les produits à l’inspection de l’éducation de Bordj Menaïel, et de là les produits étaient acheminés dans les autres écoles », apprend-on auprès d’une source locale.

D’autres cas de TIAC ont été signalés dans des établissements de la wilaya de Boumerdès, où 10 élèves du lycée de Chabet El Ameur avaient été hospitalisés il y a un mois. « Ce n’est pas la première fois que des intoxications sont signalées. Des cas sont à déplorés, particulièrement lors des fêtes à Sidi Daoud à Taourga », énumère notre source.

Les cas de TIAC sont nombreux : l’année dernière, le ministère du Commerce en a recensé 5000. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Khiati, a estimé, lors d’une récente intervention sur les ondes de la Chaîne III, que ce chiffre est « peu révélateur de l’ampleur du phénomène ».

Quels sont les produits incriminés dans la majorité des cas et dans quelles conditions se produisent les toxi-infections alimentaires ?

Les fêtes mises en cause

L’approche de la saison estivale fait craindre un rebond des TIAC. « Les cas les plus fréquents sont signalés lors des fêtes. Cela est dû à une interruption de la chaîne du froid et à l’absence d’hygiène des mains », explique en substance le docteur Boudjemaâ Aït Touarès, responsable de la santé scolaire à la direction de la santé de la wilaya d’Alger.

Selon une étude de l’Institut national de la santé publique (INSP) datant de 2009, « 60% des cas d’intoxication alimentaire enregistrés en Algérie se produisent dans les rassemblements familiaux et lors des fêtes ». Les statistiques du ministère du Commerce indiquent que 28% des intoxications sont dues au non-respect des conditions d’hygiène et de conditionnement, notamment de certains produits à l’instar des viandes et des œufs largement utilisés dans la préparation des repas et des gâteaux.

Le président de la Forem, le professeur Khiati, met à l’index les produits importés, indiquant que l’Algérie est transformée en « passoire où n’importe qui peut importer n’importe quoi ». « 50 000 tonnes des produits importés sont périmés », a-t-il indiqué. « Chaque année en Algérie, 15 000 produits alimentaires sont importés, dont environ 30% présentent des risques patents de danger sanitaire », précise-t-il, en mettant en avant l’absence de structures chargées du contrôle des aliments mis sur le marché.

Les structures du commerce s’en lavent les mains. « La DCP ne lésine pas sur les moyens pour contrôler ce qui est vendu par les milliers de commerçants à Alger. Le contrôle aux frontières est aussi important. Des saisies de produits impropres à la consommation sont opérées », a assuré, la main sur le cœur, M. Hedjal, de la direction du commerce d’Alger.

Le ministère de tutelle a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation sur les intoxications. But recherché : diminuer le nombre de TIAC par rapport à l’année dernière, où 4800 cas avaient été enregistrés.

Nadir Iddir

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