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Revue de presse

14e congrès annuel de la SACL : l’endométriose, un sérieux problème de santé publique

El Moudjahid | Algérie | 27/04/2015

La césarienne, une nette augmentation de par le monde. Les participants aux travaux du 14e congrès annuel de la Société Algérienne de Chirurgie Laparoscopique (SACL), ont appelé, hier à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj, à la nécessité de prendre au sérieux l’endométriose, une maladie invalidante qui constitue un sérieux problème de santé, notamment pour les couples désireux avoir des enfants.

Le professeur Bouzid Addad, président de la SACL, a indiqué que l’endométriose est affection gynécologique est souvent ignorée et pourtant, près de 80% des femmes atteintes deviennent stériles.

Insistant sur l’urgence de consulter dès l’apparition des symptômes, le Pr, Addad qui est chef de service de gynécologie à l’hôpital Mustapha, a fait savoir que l’endométriose se manifeste par de violentes douleurs pelviennes lors de la menstruation (période des règles).
Selon le spécialiste, cette affection dont l’origine est mal connue et qui a des répercussions sur la qualité de vie de la personne atteinte, peut évoluer vers d’autres problèmes de santé.

Pour ce qui est du congrès, le Pr. Addad a mis l’accent sur l’importance de ce rendez-vous annuel qui s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue. Et d’ajouter que le congrès de la SACL a pour objectif d’échanger les expériences dans le domaine de la chirurgie laparoscopique, en vue de développer la spécialité en Algérie et promouvoir cette pratique assez pointue nécessitant une haute technicité.

En effet, la laparoscopie est l'examen interne des viscères avec une sonde fine munie d'un système d'éclairage.
Selon l’intervenant la promotion de la formation, la recherche et le développement de la chirurgie laparoscopique, figure parmi les objectifs et les missions assignées à la SACL.

Cette 14e édition de cette société savante qui a regroupé des experts algériens et étrangers venus des Etats-Unis, de Tunisie, de Mauritanie et du Sénégal notamment, a été une occasion d’échanger les expériences dans le domaine de la chirurgie laparoscopique et assurer la formation au profit de nombreux praticiens qui ont pris part à cet événement.

A ce sujet, le président de la SACL a souligné l’importance de la formation des spécialistes permettant une meilleure maîtrise de ce type de chirurgie qui offre de nombreux avantages, que ce soit pour le malade ou pour les collectivités. Selon les spécialistes, cette chirurgie pratiquée de plus en plus en Algérie que se soit dans le secteur public ou dans le privé, offre d’énorme gain en matière de durée d’hospitalisation qui est réduite auquel s’ajoute le confort du malade, notamment sur le plan esthétique (absence de cicatrice) et moins de douleurs. Cette chirurgie est, surtout, préconisé pour les femmes en vue d’éliminer les affections gynécologiques et permettant une meilleure exposition de la cavité abdominale.

Le programme de cette manifestation scientifique s’est articulée autour de plusieurs thèmes touchant pratiquement l’ensemble des disciplines de la chirurgie viscérale à savoir la chirurgie hépatique, la chirurgie du pancréas et la chirurgie colorectale.

Les participants à ce congrès de deux jours se sont, également, penchés sur la pratique de la chirurgie laparoscopique en pédiatrie et en gynécologie.

Kamélia H.

La césarienne, une nette augmentation de par le monde

En Algérie, près de 40% des accouchements se font par césarienne, soit une femme sur deux est césarisée.

La césarienne est l’une des interventions chirurgicales les plus courantes au monde et le taux d’accouchement par césarienne ne cesse d’augmenter, en particulier dans les pays à revenu élevé ou intermédiaire. Bien qu’elle permette de sauver des vies, il arrive souvent qu’elle soit pratiquée sans être médicalement nécessaire, risquant alors d’exposer la mère et l’enfant à des problèmes de santé à court, moyen et long termes, un constat établi par l’organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a souligné, dans son rapport publié, dernièrement, sur son site, que la priorité doit être donnée aux besoins des patientes, au cas par cas, et décourage la pratique consistant à viser un « taux cible » particulier.

Dans sa publication l’OMS précise que la césarienne peut être indiquée lorsque qu’un accouchement par voie basse comporte un risque pour la mère ou l’enfant, par exemple en cas de prolongation du travail, de souffrance fœtale ou de mauvaise présentation du bébé.

Cependant, elle peut entraîner de graves complications et être cause d’invalidité ou de décès, en particulier lorsqu’elle est pratiquée dans une structure ne disposant pas des moyens nécessaires pour garantir la sécurité des interventions ou traiter les complications éventuelles. Selon l’OMS, les accouchements par césarienne sont souvent une solution de facilité.

À l’échelle de la population, l’incidence du taux de césarienne sur l’issue de l’accouchement pour la mère et le nouveau-né, notamment sur la mortinatalité ou les pathologies telles que l’asphyxie périnatale, n’est pas encore connue. L’effet de la césarienne sur le bien-être psychologique et social de la mère doit par ailleurs faire l’objet d’études plus approfondies.

En Algérie près de 40% des accouchements se font par césarienne, soit une femme sur deux est césarisée. En effet le recours à cette chirurgie est en nette augmentation ces dernières années.

Selon les spécialistes, le taux élevé des césariennes en Algérie est à l’origine de plusieurs facteurs, parmi lesquels, citant la disponibilité de moyens de prévention contre la mortalité de la mère et de l’enfant. Cette chirurgie qui s’est généralisée afin de prévenir certains problèmes médicaux, n’est pas toujours pratiqué dans l’intérêt des patientes.

En effet, dans certaines cliniques privées le recours à la césarienne est devenu systématique pour accroître leur chiffre d’affaire. Par ailleurs, cette pratique se fait, également, à la demande de la patiente qui opte pour un accouchement sans douleur.

Notons que le taux de natalité en Algérie est en accoisement et a atteint en 2014, une moyenne de plus de 2.700 naissances/jour contre 2.600 naissances en 2013, soit une augmentation relativement importante du volume des naissances vivantes qui s’élève à 1,014 million pour l’année précédente.

K. H.

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