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Revue de presse

CHU Dr Benbadis de Constantine. A quand une remise à niveau ?

El Watan | Algérie | 27/04/2015

Totalement dépassé par le nombre sans cesse croissant de malades, ployant sous sa réputation parfois surfaite de centre hospitalier incontournable, le CHU Dr Benbadis a grandement besoin d’une remise à niveau urgente. Depuis des années, les malades hospitalisés dans cette structure sont obligés de se tourner vers le privé pour des analyses, mais surtout pour une IRM (imagerie à résonance magnétique) avec tout ce que cela implique comme dépenses pour les patients. Il faut en effet avoir des relations solides au CHU, pour obtenir un rendez-vous pour une IRM, témoignent des malades hospitalisés.

Sinon vous risquez d’entendre immanquablement la même réponse : « l’appareil est en panne ». Chose que nous avons vérifiée nous-mêmes lors d’une récente visite au CHU Benbadis. Cela dit, il est incontestable que depuis quelques années « le grand hôpital », comme le surnomment toujours les Constantinois, donne des signes alarmants d’essoufflement.

Des signes d’essoufflement qui ne sont pas palpables uniquement au niveau des services de l’imagerie médicale, ou des analyses, mais également au niveau de certains services névralgiques. Il se trouve en effet que le monte-charge du service de cardiologie, lequel est situé au troisième étage, est en panne comme nous avons pu le constater de visu. « Les malades alités doivent être transportés à la force des bras pour gravir les escaliers », témoignent certains médecins résidents.

Les patients souffrant d’une pathologie cardiaque, porteurs de pacemaker ou insuffisants respiratoires, doivent également, malgré les risques encourus monter les trois étages pour faire un contrôle ou pour une simple consultation.

Le docteur Rachid Bouchaïr, chef du service de cardiologie au CHU Benbadis, que nous avons interrogé à ce propos, nous avouera que devant les abus constatés sur l’utilisation du monte-charge en question, l’administration a décidé de mettre une clé et de limiter son accès aux seuls malades alités, à condition qu’ils soient accompagnés du personnel médical.

Pour ce qui est des pannes à répétition constatées sur cet ascenseur, notre interlocuteur les explique par la vétusté de celui-ci. « Nous avons sollicité à différentes reprises l’administration du CHU pour qu’elle procède à l’installation d’un nouvel ascenseur, mais il semblerait que ses priorités sont ailleurs. Il est aberrant, par ailleurs, que le service de cardiologie soit situé au troisième étage alors que selon les standards internationaux, un tel service est toujours situé au rez-de-chaussée mais, il faut reconnaître que nous sommes très loin des normes requises en matière des prise en charge des maladies du cœur ».

Du matériel et des objets subtilisés

Interrogé également sur la disparition d’objets personnels ou d’instruments médicaux à l’image des tensiomètres ou des stéthoscopes, constatée dans la plupart des services du CHU, comme l’ont rapporté des médecins, le Dr Bouchaïr nous a déclaré que ces vols sont commis par des gens étrangers aux services, qui profitent de l’absence de la sécurité et de la baisse de vigilance des médecins pour dérober tout ce qui peut l’être.

En ajoutant que même des malades admis ont été dépouillés de leurs effets personnels. Quoi qu’il en soit, il est regrettable de constater que le CHU Benbadis, avec ses 1562 lits techniques, mais aussi ses 1439 lits de passage (urgences et maternité) voit sa réputation sérieusement entamée par la vétusté, voire l’inexistence d’un plateau technique à même de répondre à la demande d’un centre hospitalier universitaire de cette envergure.

F. Raoui

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