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Revue de presse

Clinique chirurgicale Debussy (Alger) : 15 malades chroniques renvoyés

El Watan | Algérie | 10/01/2007

Erigée en plein centre de la capitale, sur une perpendiculaire à la somptueuse rue Didouche Mourad, la clinique Debussy vit encore aux allures des années 1980. Des centaines d’interventions chirurgicales continuent d’être réalisées dans cette structure qui attend d’être réhabilitée et équipée à l’instar des autres structures publiques hospitalières. Depuis son acquisition par le CHU Mustapha Bacha, dans les années 1980, pour être rattachée, depuis 1995, au Centre Pierre et Marie Curie, la structure hospitalière de 48 lits n’a de clinique chirurgicale que le nom.

Le matériel médical date de ces années-là. La majorité du plateau technique est entièrement réformé. Des appareils tels que le respirateur nécessaire pour l’anesthésie ont été réformés depuis 18 mois et non renouvelés à ce jour. D’autres équipements sont en panne depuis plus d’une année alors que des carcasses d’ appareillages du bloc opératoire jonchent la salle de lecture réservée aux étudiants, située au premier étage. Une salle dépourvue de toutes les commodités d’une salle de lecture digne de ce nom. L’état des chambres est aussi alarmant. Des PV sur l’état catastrophique de cet établissement de grande réputation ont été établis et signés par les responsables des deux parties, à savoir la direction du CPMC et le chef de service de la clinique chirurgicale.

N’étaient les compétences d’une équipe médicale qui constitue le socle de cette structure, il serait quasiment inimaginable que des activités médicales telles que la chirurgie digestive et viscérale, de l’endocrinologie, de la paroi abdominale, de l’urologie, de la proctologie, de la gynécologie soient réalisées avec succès. La majorité des cas sont des cancers confirmés après l’intervention chirurgicale et suite aux explorations complémentaires. Le service de chirurgie vit ainsi, depuis quelques jours, une forte perturbation en raison de la mise en demeure de la direction du CPMC décidant le gèle des activités. Des malades hospitalisés et programmés pour des interventions ont été renvoyés à une date ultérieure.

Une quinzaine d’entre eux ont été invités, hier, à quitter l’établissement en attendant le règlement du problème administratif. Le chef du service de chirurgie, le professeur Hammani, estime que si des sanctions doivent tomber, elles doivent concerner directement les responsables du service et non les malades. La raison de ce gèle d’activité, nous explique le professeur Hammani, est intervenue suite au non envoi des bilans mensuels des activités du service à la direction générale du CPMC. « Le directeur a décidé alors de geler l’activité et nous interdire l’approvisionnement en matière de consommables, médicaments et autres produits de fonctionnement auprès de la pharmacie du CPMC à qui il a adressé une correspondance lui signifiant l’interdiction. Le responsable administratif de la clinique Debussy a été, le 3 janvier dernier, saisi par écrit pour l’informer de la décision », nous explique le professeur Hammani, documents à l’appui.

Décision « non réglementaire »

Il considère que cette décision est « injuste » et « non réglementaire ». Elle pénalise, selon lui, 42 malades en attente de leur traitement chirurgical. Pourtant, ajoute-t-il, malgré l’état de délabrement de la structure, le manque de moyens matériels et tous les autres problèmes, l’équipe a continué à assurer le service à raison d’une centaine d’interventions par mois. A titre illustratif, il a relevé que durant les derniers trois mois, 311 interventions ont été réalisées au service. « L’unique moyen d’attirer l’attention de l’administration aux appels de l’équipe qui sont restés sans réponse était de geler la fourniture des statistiques », souligne le professeur Hammani qui souhaite « l’arrivée d’une commission d’experts afin de mener une enquête qui déterminera la valeur du niveau d’activité opératoire et de l’adéquation coût financier/rendement en intégrant les coûts de fonctionnement et les dépenses en personnel ». Une requête signée par l’ensemble de l’équipe médico-chirurgicale a été adressée au directeur de la santé publique. De son côté, le directeur du CPMC, M. Khaldi, affirme que « la décision de geler l’activité du service est intervenue après avoir envoyé déjà une mise en demeure au mois de novembre 2006. Cette dernière est restée sans écho. Le service est dans l’obligation de fournir les bilans d’activité afin de les vérifier et qu’on puisse les transmettre au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Il est aussi important de clarifier la nature de l’activité qui est exclusivement réservée aux malades cancéreux. Seulement, les cas cancéreux doivent être admis dans ce service », a-t-il précisé, avant de souligner qu’un programme de réhabilitation est prévu pour cette structure.

« Certains travaux ont déjà commencé tels que les installations électriques », dira-t-il. M. Khaldi affirme que la situation commence à connaître son épilogue. « L’activité a repris hier », rassure-t-il. Chose que nous n’avons pas constaté sur les lieux puisque des malades ont été renvoyés. Seule une urgence a été prise en charge. « Les malades étaient contraints de ramener avec eux certains consommables. Nous nous sommes procurés, par ailleurs, les produits anesthésiants », a déclaré le professeur Hammani. En attendant le dénouement de cette situation, des malades prennent leur mal en patience.

Djamila Kourta

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