La direction de la Santé Publique d’Oran a annoncé, selon son chargé de communication, la mise en place de trois nouvelles structures du cancer du sein et de l’utérus. Leur implantation se situe au niveau des établissements spécialisés de Hadj Abed de Choupot, d’Es-Senia et Sainte-Anne (centre- ville). Ces trois établissements seront ainsi dotés de matériel médical, notamment de mammographie et d’oncologie. L’objectif étant, selon notre interlocuteur, de désengorger les structures existantes à l’instar de celle du Front de mer véritablement saturée.

Il faut signaler que le cancer du sein et de l’utérus constituent un véritable fléau. Ainsi « Sur les douze mille femmes dépistées au cours de l’année 2014 à l’EPSP du Front de mer, quatre cas de cancer de l’utérus ont été diagnostiqués », a indiqué le docteur Fatah, spécialiste en gynécologie et responsable du dépistage dans cet établissement hospitalier.

Cet établissement de proximité constitue un centre de référence dans le domaine du dépistage du cancer du sein et de l’utérus. C’est ainsi qu’il reçoit tous les cas positifs pour une éventuelle prise en charge en matière de colposcopie afin de déterminer la gravité des résultats. Le docteur Fatah considère que la prévention primaire par le frottis représente l’unique et le meilleur moyen de lutter contre ce fléau. A cet effet, ce spécialiste souhaite que son centre soit doté d’un échographe pour la biopsie du sein. L’objectif étant d’assurer la culture sanitaire chez les femmes chez qui plusieurs cas de décès ont été constatés.

Hadj Sahraoui