Un projet pilote qui vise à améliorer les services des urgences a été lancé dans la wilaya de Béjaïa qui a été choisie à l’effet d’abriter les ateliers de réflexion, dans le cadre de l’information et de la communication des urgences médicochirurgicales. Lors de cette première rencontre tenue à l’annexe de l’Institut national de formation supérieur paramédicale de Sidi Ouali, le Directeur de la Santé (DS) a déclaré d’emblée : « le but de ce projet est de parvenir à l’amélioration de la prise en charge des malades. La rencontre doit déterminer un plan de renforcement des capacités humaines et matérielles et la réorganisation des services des urgences ». Les grands axes du plan d’action ont été développés par le Dr. Boubezari, du CHU de Béjaïa.

La démarche consiste en l’établissement des fiches techniques sur l’état des lieux dans les services des urgences, la formation du personnel médical, paramédical et de l’hygiène... Cette formation qui variera en durée entre, 3 et 10 jours, permettra une meilleure prise en charge et un meilleur accueil.

Dr. Boubezari a porté une attention particulière pour le Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) qui, dit-il, doit être réorganisé. Car à l’état où il se trouve actuellement, vaut mieux le fermer, insiste-t-il. Dans ce contexte, il présente une solution élaborée localement qui vise à rendre le SAMU plus efficace et le rapprocher des normes mentionnées dans le cahier des charges de ce service.

L’orateur préconise d’autres moyens de locomotion pour le SAMU et le perfectionnement de l’architecture de l’action de ce service. Sa désorganisation, estime-t-il, « est responsable d’un tiers des décès qui surviennent sur les axes routiers parce que les victimes ne sont pas prises en charge dans de bonnes conditions ».

Afin d’insister sur l’importance de ce projet, le DS a indiqué par les chiffres l’affluence des patients vers les structures locales de Santé. « 876 000 patients ont été pris en charge dans les différentes structures en 2014. Ils sont prés de 27 000 à être hospitalisés dont 3000 ont nécessité une intervention chirurgicale ».

N. D.