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Revue de presse

Les maladies respiratoires en nette augmentation : les services des urgences sans les urgentistes

El Watan | Algérie | 15/03/2015

La réorganisation des services des urgences est aujourd’hui une priorité, car ces derniers constituent le point noir du système de santé en Algérie, a estimé le Pr Nafti, président de la Société algérienne de pneumo-phtisiologie, en marge des 24es Journées Nationales de Pneumo-Phtisiologie (JNPP). Une réalité amère du secteur que l’on peut ignorer lorsque l’on sait que le nombre de décès des patients souffrant de pathologies respiratoires est multiplié par deux, voire par trois faute de mauvais diagnostic.

Le manque de médecins urgentistes dans les services des urgences complique davantage la prise en charge des patients. « Le médecin résident fait face à un flux important de patients qui arrivent aux urgences, que ce soit pour une rage de dents ou un AVC avec des moyens dérisoires et une formation incomplète.

Devant un tel tableau, le diagnostic est automatiquement mal fait. Une fois la pathologie identifiée, le malade est gardé au niveau des urgences au lieu d’être orienté vers un service spécialisé adéquat en raison du manque de capacités d’hospitalisation », a-t-il indiqué en signalant que les patients restent au pavillon des urgences, mais ils ne bénéficient pas d’une prise en charge correcte, d’où le nombre des décès qui est en augmentation.

Le président de la Société algérienne de pneumo-phtisiologie a appelé à cette occasion à mettre en place une formation spécifique de l’urgentiste, des programmes spécifiques de prise en charge afin d’alléger le pavillon des urgences en faisant obligation à tous les services de dégager entre 2 à 3 lits dédiés spécialement à l’hospitalisation. « Il faut créer des réseaux entre les différents services et les différentes structures hospitalières et un réseau de transport médicalisé au sens propre du terme, comme cela se fait ailleurs, notamment en Europe.

Il faut s’inspirer de ce modèle et l’adapter au contexte algérien vu l’évolution des maladies respiratoires dues aux facteurs environnementaux, entre autres le tabagisme et le vieillissement de la population », a-t-il encore recommandé. Le Pr Nafti est également revenu sur un des thèmes principaux, à savoir l’antibiothérapie en pneumologie. Pour le Pr Nafti, il est urgent de réglementer les prescriptions d’antibiotiques et instaurer un mode de contrôle. « Malheureusement, les antibiotiques sont très mal indiqués et mal suivis, d’où l’apparition de fortes souches de résistance. » Il déplore au passage la prescription et l’automédication à tort et à travers de certains antibiotiques à large spectre de deuxième intention à une allure effrayante et alarmante qui a des répercussions graves sur les plans économique et sanitaire.

Pour lui, il est impératif de revoir la pratique de la prescription et l’autoriser selon la qualification des médecins prescripteurs. « Le médecin généraliste ne doit prescrire qu’une certaine classe d’antibiotiques dits de première intention, laisser au médecin spécialiste la classe de deuxième intention, et la troisième intention reste à l’usage hospitalier », a-t-il ajouté.

La Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et la co-morbidité, motifs fréquents de consultation et d’hospitalisation restent, selon le Pr Nafti, un sérieux problème de santé publique. Il a mis l’accent sur la nécessité de sa prise en charge qui reste extrêmement lourde et budgétivore. La lutte contre certains facteurs de risque, comme le tabagisme qui constitue la cause principale est aujourd’hui urgente. Des campagnes de prévention pour sensibiliser sur les risques du tabagisme sont plus qu’impératives.

Djamila Kourta

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