Santé Maghreb en Algérie -


Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_ferrer

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

CHU d’Oran : des stratégies pour redonner espoir aux porteurs du VIH

El Watan | Algérie | 08/03/2015

Certainement louable est l’initiative prise par l’équipe du service infectieux du CHU d’Oran qui consiste à dépasser le cadre strictement médical de la prise en charge des personnes, hommes ou femmes, porteuses du VIH pour aller plus loin en les accompagnant dans leur vie. Il s’agit, en définitive, de leur redonner espoir en leur permettant de se marier et même d’avoir des enfants comme les couples ordinaires. L’action est conjuguée à une étude menée depuis 2006 devant sortir avec des résultats pour mieux comprendre les effets sociologiques de la maladie sur la population concernée et son environnement.

Ce sont les résultats préliminaires de cette étude (en même temps expérience unique en son genre) que Nadjet Moufok et Fatima Mehnan ont rendu public lors d’une rencontre organisée au siège du GRAS. « Le dépistage du virus s’accompagne d’un effondrement psychologique avec une perte de confiance en soi de la part de la personne porteuse du virus qui s’interroge alors sur son avenir », indiquent les spécialistes du centre VIH d’Oran qui couvre l’Ouest et le Sud-ouest du pays. Le Sida reste une maladie honteuse et le sujet demeure plus que jamais tabou, ce qui complique davantage la vie des concernés qui adoptent des comportements en conséquence. Ils se taisent et se cachent pour ne pas attirer l’attention sur eux.

« De la stigmatisation, on passe rapidement à l’auto stigmatisation puis au sentiment de culpabilité face à l’impossibilité de pouvoir rentrer dans la norme sociale et tout cela génère des conséquences sur la sexualité », expliquent les représentants de l’équipe du service infectieux qui voient dans les alliances matrimoniales et surtout dans la procréation un moyen efficace de passer du statut de malade (comme n’importe quelle maladie chronique qui exige un traitement à vie) à celui de citoyen ordinaire.

L’équipe fait en sorte de faire rencontrer les gens par affinités liées soit à l’âge, soit au profil socioprofessionnel afin d’optimiser les chances de réussite des projets matrimoniaux. Ce sont les récits des patients, l’analyse de leurs parcours de vie qui ont été à l’origine de l’initiative.
« Vu l’importance de la famille en tant que statut social dans notre pays, les stratégies matrimoniales redonnent du sens à la vie et permet aux patients de se resocialiser », ajoutent les chercheuses qui se félicitent du fait que sur 45 propositions de mariages, 37 ont réussi. En dehors de toute statistique, les témoignages des personnes qui ont vécu ces expériences, sont particulièrement émouvants.

Du désespoir, de la solitude insoutenable, du doute, on passe à la redécouverte de la vie normale, à la confiance en soi et à la possibilité de se projeter dans l’avenir. La trithérapie fait reculer la maladie en confinant le virus dans des proportions négligeables et permet même aux porteurs d’envisager d’avoir des enfants tout à fait sains. Les professionnels de la santé ne perdent pas de vue le fait que la maladie progresse malgré une prévalence qui reste relativement faible et un nombre de décès, généralement liés à la non observance du traitement ou à la résistance du virus, en décroissance.

Ils sont 3000 à être suivis à l’Ouest. En 2014, 509 nouveaux cas ont été dépistés et, du 1er janvier 2015 à ce jour, 110 nouveaux cas ont été enregistrés. Sans minimiser la gravité de la situation, on considère que les chiffres ne reflètent pas forcément la propagation de la maladie mais l’augmentation des actions de dépistage. Néanmoins, comme c’est le cas pour le reste du territoire, à l’Ouest du pays, d’autres centres de prise en charge sont en projet à Bechar, Sidi Bel Abbes et Tlemcen.

Djamel Benachour

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !