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Revue de presse

Couverture médicale incomplète, accès aux soins inégal : la hausse des dépenses de santé n’efface pas les disparités

El Watan | Algérie | 02/02/2015

Si les prestations de santé en Algérie laissent beaucoup à désirer, ce n’est pourtant pas faute de moyens financiers. Au fil des ans, les dépenses totales de santé n’ont cessé pourtant de progresser pour passer de 4,2% en moyenne du PIB sur la période 2000-2004 à 5,2% sur la période 2010-2014, selon les données de la Banque mondiale.

Cela reste cependant bien loin de la moyenne mondiale qui se situe à plus de 10% du PIB (voir graphe). Les dépenses par habitant ont quasiment triplé au cours des dix dernières années, passant de moins 100 dollars par tête en 2005 à près de 300 dollars en 2012, à peine un tiers de la moyenne mondiale. (graphe) L’essentiel de ces dépenses est encore porté par le budget de l’Etat dont la part est passée de moins de 80% des dépenses totales au début des années 2000 à près de 85% au cours de ce dernier quinquennat (selon la BM). La moyenne mondiale se situe, quant à elle, autour de 60%, avec une tendance à la baisse ces dernières années.

Quant aux dépenses privées, elles sont constituées à près de 95% par celles des ménages (la moyenne mondiale est en baisse à moins de 70%). En dépit de cette tendance haussière des dépenses de santé au niveau national, les améliorations en matière d’indicateurs de santé restent mitigées. Le taux de mortalité infantile et maternelle sont en baisse. L’espérance de vie est en hausse, ainsi que le taux d’immunisation contre certaines maladies. Pourtant, les carences sont considérables.

Dans son rapport de 2011 sur le développement humain, le Conseil national économique et social (CNES) faisait état d’ » un dysfonctionnement dans les services de santé, notamment dans certaines spécialités » et une égalité dans l’accès à ces services entre différentes régions du pays. Le syndicat national des praticiens de la santé publique reproduit quasiment le même constat lors des assises nationales du secteur tenues en juin 2014, en regrettant « des disparités dans la couverture médicale sur le territoire national, un accès inéquitable et une qualité des soins inégale ».

La couverture médicale spécialisée est « en inadéquation avec la répartition de la population », relève Lyes Merabet, président du syndicat, avec comme preuve des chiffres de 1 spécialistes pour 750 habitants à Alger contre 1 pour 20000 dans les Hauts-Plateaux et le Grand Sud. « Les hôpitaux construits depuis l’indépendance se comptent sur les doigts d’une seule main.

L’Algérie accuse un retard important en la matière. Dans les années 1980, des hôpitaux « clé en main », à durée de vie limitée, ont été affectés aux grandes villes du Nord, notamment dans le souci de désengorger les grands centres hospitalo-universitaires et permettre l’exercice des pallier de soins hiérarchisés dans le respect des compétences et des attributions des différents établissements de santé », notera M. Merabet.

Or : « La couverture sanitaire ne doit pas être conjoncturelle, elle doit s’inscrire en termes de priorité dans la politique de l’Etat et dégager à moyen et long termes des plans d’action et des objectifs à atteindre », expliquera-t-il dans le même sillage. Ce qui n’est pas le cas. Alors que le nombre de praticiens a augmenté, le taux de couverture médicale de la population a quant à lui baissé, notamment sous l’effet de la croissance démographique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (statistiques sanitaires mondiales de 2013), il faut compter 12,1 médecins pour 10 000 habitants (période 2005-2012).

A cela, il faut ajouter « dysfonctionnement et manque de complémentarité entre secteurs public et privé et des dépenses en médicament non maîtrisées ». Mais si les dépenses de santé ont amélioré un certain nombre de paramètres quantifiables, elles ont parallèlement accru le poids supporté par les ménages. Selon le professeur Farid Chaoui, 40% des dépenses de traitement sont assumées par les ménages, alors qu’elles ne devraient pas dépasser les 9%, au vu des standards mondiaux. Selon les spécialistes, 70% des actes médicaux se font dans le secteur privé dont la part dans la dépense totale de santé n’a cessé de régresser.

Safia Berkouk

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