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Revue de presse

Fortes disparités régionales dans la prise en charge sanitaire : le Sud et les Hauts-Plateaux lésés

El Watan | Algérie | 02/02/2015

Ces dernières années, le secteur de la santé suscite de plus en plus de déception, que ce soit du côté des populations ou des professionnels. Les critiques n’en finissent pas. La pénurie de médicaments pour le traitement de certaines maladies et le dossier des cancéreux sont les points phare qui illustrent cette prise en charge déficiente des malades à travers l’ensemble du territoire national.

En effet, malgré le développement de l’offre des services de santé et le volume des investissements consentis, les disparités régionales persistent. Ce qui fait que les hôpitaux des grandes villes, particulièrement ceux de la capitale, sont submergés par les malades venant des quatre coins du pays au moment où les décideurs préfèrent se soigner à l’étranger dans l’attente de réalisation d’un « Val-de-Grâce » version algérienne. Différents documents et études le montrent.

Exemple, le rapport du Conseil national économique et social sur le développement humain datant de 2011 fait ressortir d’importants écarts dans les données de santé. Le taux de mortalité infantile, considéré comme le principal indicateur, est encore élevé au niveau national. Il était de 23,1 pour 1000 en 2011 avec un taux entre 38,1 dans le Grand Sud et 19 000 pour mille au Nord-est, soit du simple au double. Le rapport note également un dysfonctionnement dans certaines spécialités.

Si, selon la même source au niveau national, l’Algérie dispose d’un médecin généraliste pour 1304 habitants, ce ratio est de 1 médecin pour 1196 habitants dans le nord centre. Dans 27 wilayas, ce taux est en deçà de la moyenne nationale. La situation est d’autant plus remarquable quand il s’agit de médecins spécialistes.

Le document du CNES relève ainsi 1 médecin spécialiste pour 2129 habitants dans les Hauts-Plateaux centre. Pour la médecine de proximité, deux tiers de l’effectif des médecins des structures de proximité se trouvent au Nord, 2 médecins sur 10 sont dans les Hauts-Plateaux et de 1 seul médecin au Sud.

De 2011 à aujourd’hui, la situation n’a pas beaucoup évolué. Ce qui fait que l’Algérie enregistre les plus faibles performances en matière de santé par rapport à ses voisins du Maghreb. Les conclusions d’une étude de l’université de Sherbrooke et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publiées en 2010, assurent que les indicateurs de santé sont nettement meilleurs en Tunisie et au Maroc qu’en Algérie. A titre illustratif, le taux de mortalité infanto-juvénile pour 1000 naissances vivantes est beaucoup plus inquiétant en Algérie. Il est de 23 en Tunisie, contre 37 au Maroc et 38 en Algérie.

Importations massives de médicaments, l’autre mal du secteur.

Même si elle a triplé depuis 2010 pour atteindre 1 milliard d’euros, la production des médicaments reste bien en deçà des besoins nationaux. En témoignent les épisodes de rupture de stock en produits pharmaceutiques signalés régulièrement.

Une situation qui n’est pas sans impact sur la prise en charge des malades. Ainsi, en plus de l’accès aux soins de santé pour l’ensemble de la population, l’accès au médicament est l’autre problématique à laquelle fait face le secteur. Et pourtant, ce ne sont pas les importations qui manquent.

En 2014, ces dernières se sont accrues de 10,44% par rapport à 2013. Elles se sont chiffrées à près de 2,6 milliards de dollars (mds USD) en 2014, contre 2,34 mds USD l’année d’avant, selon le dernier bilan des Douanes algériennes.

Pour 2015, selon le ministère de la Santé, le budget alloué pour l’approvisionnement en médicaments avoisine les 100 milliards de dinars, contre 85 milliards de dinars en 2014. A noter qu’ils sont 48 opérateurs à se partager le marché de l’importation des médicaments, dont certains sont producteurs.

Samira Imadalou

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