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Revue de presse

Tuberculose : La bataille commence par le dépistage !

El Moudjahid | Algérie | 02/01/2007

Lutter contre la tuberculose, c’est d’abord la dépister à temps. Or la plupart des personnes atteintes dans les pays en développement n’ont pas accès à un dépistage rapide et précis. Un constat alarmant, dressé par un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé. Ce dernier met le doigt sur une faille réelle dans la lutte contre la tuberculose. «Chaque année 1 700 000 personnes meurent, souvent parce que l’infection n’a pas été diagnostiquée, ou alors trop tard pour être traitée.»

Trop complexes et coûteuses, les techniques diagnostiques de pointe actuellement disponibles sur le marché international ne sont pas adaptées aux pays les plus défavorisés. Or, ce sont eux qui en ont le plus besoin ! Plus de 80% des malades vivent dans ces pays. Et les tests traditionnels par frottis, radiographie et culture ne permettent pas d’identifier avec précision une tuberculose active. Surtout chez des patients co-infectés par le VIH.

Et le paradoxe, c’est que le marché existe... et qu’il est énorme. Selon l’Organisation mondiale de la santé, un test vraiment efficace et peu onéreux pourrait être immédiatement vendu à... 204 millions d’exemplaires ! Rien que ça. En d’autres termes, un parfait blockbuster… Aujourd’hui, plus de 20 millions de femmes, d’hommes et d’enfants sont infectés. Et 8 millions de nouveaux cas sont recensés tous les ans. Avec en première ligne, les 15/45 ans.

Petite mais... costaude !

On ne le répétera jamais assez, le bon suivi d’une contraception orale, ce que l’on nomme observance, réside dans sa tolérance ! Une pilule bien tolérée, c’est en effet une pilule moins oubliée. Or, aujourd’hui la nouvelle génération de contraceptifs oraux faiblement dosés à base de gestodène répondent parfaitement à ces critères. C’est cela, le plus des «minis». La pilule est un mélange savamment dosé de deux hormones : un estrogène et un progestatif, pour les spécialistes. Un excès de progestatif était pendant longtemps synonyme d’effets masculinisants : pilosité excessive, boutons et parfois prise de poids. Pas joli joli tout cela. Maintenant, c’est du passé.

La synthèse de progestatifs puissants comme le gestodène a en effet ouvert la voie à la pilule la plus faiblement dosée. Elle respecte l’équilibre hormonal de chaque femme : Un point essentiel ! Comme disent les Italiens, arrivederci les doigts boudinés et les jambes lourdes ! Eh ! Oui mesdames, vous pouvez aujourd’hui vous permettre d’exiger de votre pilule le beurre et l’argent du beurre. Vous supportez mal votre contraception ? N’hésitez pas à en parler avec votre médecin. Lui seul pourra vous prescrire une «pilule sur mesure», en harmonie avec votre équilibre hormonal. Car rappelez-vous, à chacune sa pilule.

Contre l’hypertension, bon sens et observance

Il y a seulement 20 ans, les accidents vasculaires cérébraux, les AVC, survenaient telle une fatalité. Depuis, les choses ont changé. La lutte s’est même parfaitement organisée contre ce qui est le premier facteur de risque d’AVC : l’hypertension artérielle. Contrairement à l’âge, c’est même le seul facteur de risque sur lequel il est possible d’agir directement. Par un contrôle régulier de sa tension artérielle bien sûr, mais pas seulement. Car l’arsenal thérapeutique s’est lui aussi considérablement développé.

Une étude publiée en 2002 sous le nom de LIFE a marqué un tournant dans ce domaine. Pour la première fois en effet, un médicament se voyait reconnaître la propriété de réduire la fréquence des AVC chez les hypertendus.

Des traitements efficaces donc, il y en a. Mais à condition d’être observant. C’est-à-dire de respecter fidèlement les recommandations et la prescription du médecin. C’est très important. Or d’après un autre travail, publié l’an passé, un hypertendu sur deux abandonnerait son traitement au bout de seulement un an. Un constat particulièrement inquiétant, sachant qu’une hypertension insuffisamment contrôlée peut provoquer un accident. Au même titre qu’une hypertension qui ne serait pas traitée du tout ! Enfin et au-delà des médicaments, rappelons que la prévention de l’accident vasculaire cérébral repose aussi sur l’hygiène de vie : alimentation saine et équilibrée, pratique régulière d’une activité physique et bien sûr, l’arrêt du tabac.

Pour mieux dormir, manger mieux !

Des millions de personnes déclarent ne pas dormir suffisamment. Résultat, mauvaise humeur et baisse de tonus sont au rendez-vous ! Pourtant le simple fait de bien se nourrir peut s’avérer d’une aide précieuse. Suivez le guide !
Premier conseil, ne sautez jamais de repas. Bien évidemment, évitez les grignotages, équilibrez votre alimentation et prenez un petit-déjeuner complet. Pour faire le plein d’énergie, puisez dans les fruits secs. Ils sont riches en fibres, en oméga-3, en glucides et sont une excellente source de magnésium, de fer et de vitamines du groupe B.

L’hiver surtout par grand froid, rien de tel qu’un bon potage. Il apporte de l’eau, des fibres, des minéraux et peu de calories. Sans oublier bien sûr qu’il réchauffe ! Pensez aussi à vous hydrater à l’aide de tisanes aux vertus apaisantes. C’est idéal pour vous relaxer et pour venir à bout de l’anxiété.

Veillez aussi à respecter quelques règles de bon sens avant le coucher. Dînez tôt et léger, évitez les atmosphères surchauffées. La température de la chambre doit se situer entre 18 et 20°C. Ni plus ni moins. Et faites donc un peu d’exercice physique. Cela prépare l’organisme et l’esprit au sommeil. Evitez simplement d’en faire juste avant d’aller au lit…

Quand trop de travail tue le patient…

Maintes fois dénoncée, la surcharge de travail imposée aux étudiants en médecine pose un vrai problème de sécurité pour les patients. Une nouvelle étude américaine le prouve, avec des chiffres pour le moins inquiétants.
Près de 3 000 étudiants ont été suivis par une équipe de la Harvard Medical School de Boston. «Les mois où ils devaient parfois travailler plus de 24 heures de suite, les internes avaient trois fois plus de risque de faire une erreur médicale, en comparaison avec les mois où ils ne faisaient pas d’heures supplémentaires », souligne l’auteur.

Ce dernier a notamment relevé un manque d’attention au cours des comptes-rendu, des activités cliniques et même des interventions chirurgicales. Résultat, une augmentation de… 300% du nombre d’évènements indésirables. Avec des conséquences pouvant aller jusqu’à la mort du patient !

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