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Revue de presse

Le Pr. Tahar Rayan : 9000 malades en attente d'une greffe de rein

Le quotidien d'Oran | Algérie | 28/01/2015

« 1200 transplantations du rein à partir de donneurs vivants ont été effectuées en Algérie depuis 1985 contre douze seulement prélevés sur des cadavres », a indiqué, hier, sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale, le chef de service néphrologie à l'hôpital Nefissa Hamoud de Hussein Dey et chef de projet de l'Institut national du rein et des greffes d'organes, le professeur Tahar Rayan.

Rappelant que l'année 2015 sera celle de la transplantation d'organes en Algérie, l'invité de la radio a expliqué que 150 transplantations de reins sont effectuées chaque année, précisant que 156 greffes de rein ont été effectuées en 2013 contre 100 seulement en 2014. Au sujet du nombre peu élevé de transplantations rénales en Algérie, le Pr. Tahar Rayan l'a imputé aux centres d'hémodialyse, au nombre de treize sur le territoire national, « qui ne fonctionnent pas de façon optimale », ajoutant que « la situation est aggravée par la pénurie du liquide de conservation des organes, indisponible dans les hôpitaux à cause du retard accusé dans son importation par la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH) ».

L'Institut national du rein de la wilaya de Blida « entrera en service au courant de cette année, dès la réception des équipements, ce qui permettra de rattraper le retard, avec plus de neuf mille (9000) malades en attente de greffe rénale », a encore expliqué le Pr Tahar Rayan, précisant, au passage que « l'institut prendra en charge, hebdomadairement, huit malades pour une greffe rénale à partir de donneurs vivants apparentés ». L'institut national du rein « devra réaliser une étude des cas d'insuffisance rénale selon le taux de prévalence dans chaque région du pays et réaliser des enquêtes épidémiologiques en collaboration avec l'Institut national de santé publique (INSP). L'équipe multidisciplinaire de cet institut aura également à élaborer le registre national du rein », a, par ailleurs, indiqué l'invité de la Chaîne I. Tirant la sonnette d'alarme, le Pr. Tahar Rayan a révélé que 3500 à 4000 cas d'insuffisance rénale chronique sont enregistrés chaque année en Algérie, « sans parler des souffrances des malades au niveau des centres d'hémodialyse qui ne peuvent en aucun cas les soulager en l'absence d'une greffe rénale », a-t-il affirmé. A la question de savoir quels sont les facteurs favorisants, à l'origine de l'augmentation des cas d'insuffisance rénale en Algérie, le chef de service néphrologie de l'établissement hospitalier Nefissa Hamoud de Hussein Dey a expliqué que « des maladies comme le diabète et l'hypertension artérielle mettent les reins à rude épreuve, aboutissant fatalement à l'insuffisance rénale chronique », a-t-il alerté. « Contrairement aux wilayas du Centre, dont Alger et Blida notamment, enregistrant une grande disponibilité en matière de centres d'hémodialyse, d'autres wilayas de l'intérieur du pays continuent à accuser une insuffisance en la matière », a encore indiqué l'invité de la radio précisant à ce propos que « de nombreuses villes, densément peuplées, ne disposent pas encore d'un centre d'hémodialyse, ce qui est à l'origine d'une grande souffrance pour les insuffisants rénaux contraints de se déplacer vers d'autres wilayas avoisinantes ». « 90 % des familles ont exprimé le refus de prélèvement d'organes sur leurs proches morts en dépit de l'inexistence d'une quelconque interdiction d'ordre légal ou religieux », a déploré le Pr. Tahar Rayan, observant que la greffe rénale repose actuellement sur les donneurs vivants, dont le nombre est essentiellement réduit aux donneurs apparentés aux malades. L'Agence nationale de greffe d'organes, « dotée de comités scientifique et de bioéthique, d'une banque de données et d'une autre d'organes, est chargée de réguler la gestion du don d'organes », a indiqué l'invité de la Chaîne I. « Chaque donneur disposera d'une carte de don de greffe qu'il signera de son vivant. En cas de mort encéphalique, ses organes seront utilisés pour sauver un patient», a-t-il conclu.

El-Houari Dilmi

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