Le service de la prévention de la DSP a organisé, récemment, une journée d’information et de formation sur la maladie de l’Ebola, en direction des agents de la protection civile, au niveau du centre scientifique et des loisirs d’Adrar. C’est ainsi qu’une centaine de pompiers ont pris part à ce petit séminaire d’initiation visant d’abord à apprendre au sapeur comment se comporter devant les sujets atteints par cette affection mortelle et aussi comment se prémunir de sa contagion.

Les thèmes abordés dans ce stage, selon l’encadreur, sont : la définition de la pathologie, le virus de l’Ebola et son comportement, les symptômes cliniques, le mode de transmission, ainsi que des informations générales sur l’épidémie de l’Ebola et son évolution à travers le monde depuis sa découverte en 1976.

En ce qui concerne l’opportunité de cette formation, l’officier Médah Mourad, chargé de la cellule de la communication de la PC nous dira : « Ce stage a été déclenché à la demande de la direction de la PC et ceci afin d’apporter plus de connaissances à nos éléments sur l’Ebola car dans leurs missions, les sapeurs sont appelés à évacuer toutes personnes malades sans distinction, et les dirigées ensuite vers les structures hospitalières pour les soins.

Un réflexe dans ce métier où le sapeur est exposé, en premier plan, au danger de la contamination. Cette petite formation lui permettra d’acquérir les connaissances utiles sur l’Ebola ainsi que la conduite à tenir lors des évacuations ». Cependant, un autre motif de taille a été aussi un précurseur de l’initiative : « La position géographique de la wilaya d’Adrar frontalière avec des pays du Sahel ainsi que le flux important d’immigrants, notamment les clandestins, ceux qui échappent aux contrôles sanitaires au niveau de nos frontières, mais que nous avons le devoir et l’obligation de secourir, et dont nous ignorons tout sur leur état de santé.

Je vous informe qu’en 2014, nos unités ont enregistrés 106 interventions auprès des ressortissants subsahariens au niveau de la wilaya d’Adrar. Cependant, face à ce nombre d’évacuations et à leurs fréquences, nous avons pris la décision de protéger nos éléments en les armant de connaissances sur cette maladie. D’autres part, nous envisageons dans les jours qui viennent, d’autres séries de formations sur d’autres pathologies spécifiques à la région ».

A.A.