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El Watan | Algérie | 11/01/2015
Le déploiement des structures de santé (salles de soins, EPH et polycliniques) à travers les 23 Daïras que compte la wilaya de Batna semble atteindre un niveau appréciable. Ce constat découle de la présentation du dossier Santé par le Directeur du Secteur (DSP) lors du dernier conseil exécutif de wilaya tenu jeudi passé.
Quelques réserves ont, cependant, été émises au sujet de quelques salles de soins dont l’état physique laisse à désirer et qui nécessitent des interventions quant à leur réhabilitation. Par ailleurs, des retards dans la livraison de deux hôpitaux, celui de T’kout et celui de Ras El Ayoune, en l’occurrence, sont observés. Ces derniers devaient être achevés à la fin de l’année 2014. Ce niveau appréciable au plan structures ne doit pas, par contre, susciter l’euphorie, puisque beaucoup reste à faire ! En effet le secteur de la santé ne doit pas se limiter à l’érection d’enceintes, encore faut-il les doter de moyens matériels et surtout de moyens humains.
A l’occasion, le wali, a insisté sur l’accueil des patients ainsi que celui des accompagnateurs : « Il faut multiplier les efforts pour un meilleur accueil, sinon il ne faut pas s’étonner de voir les infirmiers et les médecins subir les assauts, parfois très agressifs, de la part des parents de malades » a-t-il interpellé le chargé du secteur. Quant au rôle des salles de soins, des EPH et des polycliniques, le wali devait rappeler, qu’il est fondamental et représente un véritable appoint pour un meilleur fonctionnement du CHU. Lieu de soins, mais aussi lieu de recherches et de formation, le CHU a était longtemps pris d’assaut par des patients atteints de simples rhumes ou de petits bobos qui relèvent de la médecine générale.
Un meilleur fonctionnement des structures
Ces structures de base sont « les postes avancés » dira le wali, pour, non seulement, la prise en charge des maladies bénignes mais aussi pour le dépistage et l’orientation vers les différentes spécialités. A ce titre, il préconisera l’affectation des médecins spécialistes et généralistes dans les polycliniques. Le Centre Anti-Cancer (CAC), dont le démarrage a été reporté de semestre en semestre, commence enfin à fonctionner.
La réception et l’installation des accélérateurs ont nécessité du temps.
Maintenant que les cures de radiothérapie ont commencé, il s’agit de le faire tourner à plein régime (107 personnes ont achevé leur traitement et 43 sont en cours de traitement). D’ici la fin du mois de janvier, ce sont les personnes atteintes de cancer de sein qui verront le bout du tunnel puisque pour le moment elles sont prises en charge à Sétif et à Constantine. A cet effet, et tenant compte du diagnostic précoce, le wali a instruit le DSP d’organiser des campagnes de mammographies (dépistage) dans les Daïras.
Un autre service destiné à la prise en charge d’un autre type de cancer (leucémie, thalassémie, maladies d’Hodgkin et autres anémies…) ne tardera pas non plus à démarrer au sein du CAC et ce, en attendant la réception et les installations nécessaires pour entamer la greffe de la moelle osseuse. Enfin, le wali s’est félicité des résultats atteints par le service de néphrologie qui a réalisé pour l’année écoulée 14 greffes de reins et ce avec le parrainage du professeur Chaouch, et qui se trace comme objectif de réaliser 50 greffes pour l’année en cours.
Lounes Gribissa
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