Les responsables du secteur de la Santé de Réggane ont organisé, la fin de la semaine dernière, au niveau de l’EPH, un séminaire sur le diabète et ses séquelles. Cette manifestation scientifique et médicale a été encadrée par des spécialistes venus des CHU du nord du pays.

Celle-ci initiée en direction des médecins généralistes et du personnel paramédical exerçant dans les unités de soins implantées en milieu extra hospitalier, a pour but de leur apporter de nouvelles connaissances complémentaires sur le comportement de cette maladie et son diagnostic rapide, selon un organisateur.

Une pathologie qui se répand d’une manière exponentielle dans notre pays. Le choix des médecins généralistes n’est pas fortuit, nous affirme-t-on. « Car en général les malades se dirigent en premier temps vers les médecins généralistes pour consultations. Ces derniers sont le premier contact avec les sujets atteints par cette pathologie.

Et face au manque de moyens notamment l’existence de services de diabétologie et de diabétologues dans les zones éloignés des grands centres de santé. Donc il est impératif, et ceci dans l’intérêt majeur du malade, que ces praticiens de front doivent avoir des connaissances supplémentaires sur la conduite à tenir. Celles qui leur permettront d’assurer une prise en charge efficace au patient tant sur le plan médical que celui psychologique.

Par ailleurs, le paramédical a aussi un rôle important dans ce processus. Evidement, il est l’accompagnateur et l’assistant du médecin donc il est concevable de l’intégrer dans cette ligne ».
D’autres thèmes médicaux autour du diabète ont été aussi abordés durant ce regroupement. Il s’agit ceux du diabète congénital chez le nourrisson et chez l’enfant, les conséquences de la maladie sur l’œil, le foie, les reins, la tension artérielle.

A.A.