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Le jeune indépendant | Algérie | 09/12/2014
« Sous-évaluée et sous-traitée, la douleur représente un véritable problème de santé publique qui nécessite une prise en charge adéquate. C’est aussi un motif de consultation de plus en plus courant alors qu’elle est mal appréhendée dans notre pays, a déclaré le Pr Brahim Griene, président de la Société Algérienne d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (SAETD) et chef du service anesthésie-réanimation au CPMC d’Alger, lors de la journée de formation au profit des journalistes, sur ce thème, organisée par les laboratoires Sanofi et qui coïncide avec la célébration des 50 ans de Doliprane (paracétamol).
C’est une maladie chronique qui nécessitait une prise en charge multidimensionnelle et non pas un simple symptôme de maladie, surtout qu’aujourd’hui, il existe des moyens thérapeutiques pour répondre à tout type de douleur », a précisé le Pr Griène.
Le spécialiste a déploré l’absence de centres antidouleur et d’une prise en charge, toutefois, l’évaluation de la douleur reste indispensable pour orienter le choix thérapeutique.
« Il faut distinguer la douleur aiguë, symptôme d’une lésion, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière ».
Il faut une véritable démarche institutionnelle pour pouvoir avancer dans le domaine et enrichir une perspective de l’amélioration de la prise en charge de la douleur en général en Algérie », a-t-il souligné
Le spécialiste a estimé, toutefois, et malgré une certaine dynamique de prise en charge de la pathologie en Algérie que « nous sommes toujours en retard et un long chemin reste à parcourir en matière de prise en charge de la douleur et ce, dans tous les domaines (la formation et surtout la santé publique).
Pour le Pr Griène, traiter la douleur est un droit fondamental car, de nos jours, la prise en charge de la douleur est presque toujours possible », a-t-il indiqué. Mais rien n’est encore institutionnalisé pour justement assurer une prise en charge systématique de toutes les douleurs.
Pour lui, cela nécessite une organisation.
M. Griène se félicite de la révision de la législation relative à la distribution des analgésiques et de la morphine qui sont prescrits au malade pour une durée de 14 à 28 jours au lieu de 8 jours.
Les conditions de la prise en charge seront également améliorées avec la venue du plan cancer où il est également prévu la création de centres antidouleur à travers tous les Centres AntiCancer (CAC), y compris les anciens centres à travers le territoire national. Pour le Pr Griène, il faut penser à un plan de douleur à l’image du plan du cancer. « La mise en place d’un plan de lutte contre la douleur est également une des exigences d’évaluation et de traitement de la douleur. Nous avons initié des formations pour le traitement de la douleur et beaucoup de choses ont été faites.
Les recommandations de l’OMS sont claires à ce propos. Le traitement de la douleur est désormais une préoccupation majeure des médecins. « Il n’est plus admissible de laisser la douleur faire souffrir des patients.
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