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Le jeune indépendant | Algérie | 10/12/2014
Un programme de désendettement des établissements de santé publique a été mis en place par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dans le sillage de l’effacement de leurs dettes, a-t-on appris auprès de ce ministère. « Dans le cadre de l’assainissement financier des établissements sanitaires, le ministère de la Santé a mis en place un programme de désendettement de ces établissements vis-à-vis de l’ensemble de leurs créanciers », a indiqué Slim Belkessam, chargé de la communication au ministère de la Santé, précisant que les établissements concernés sont les Centres Hospitalo-Universitaires (CHU), les Etablissements Publics Hospitaliers (EPH) et les Etablissements Publics de Santé de Proximité (EPSP).
Selon M. Belkessam, les deux « principaux créanciers » sont la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH) et l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), auxquels s’ajoutent d’autres créanciers des secteurs public et privé qui approvisionnent les hôpitaux en produits pharmaceutiques.
Il a expliqué que ce mécanisme de désendettement est basé, notamment, sur l’utilisation des reliquats de trésorerie utilisés de manière à ne pas mobiliser une dotation financière supplémentaire, faisant observer qu’à l’issue de cette opération, l’ensemble des gestionnaires seront évalués sur la capacité à gérer le financement de leurs établissements respectifs sans générer un endettement.
De son côté, le directeur général de la PCH, M’hamed Ayad, a indiqué que son établissement a pu récupérer 10 milliards DA de créance sur les 25 milliards de dinars par rapport à la dette détenue auprès des hôpitaux avant 2014.
Il a ajouté que les différents établissements de santé publique vont procéder au payement de leurs dettes jusqu’à la clôture budgétaire (mars-avril).
Le gouvernement a décidé d’effacer la totalité des dettes des établissements de santé publique du pays, estimées à 25 milliards de dinars, a déclaré, lundi à Tipasa, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
« Quelque 622 établissements hospitaliers du pays sont concernés par cette mesure », a indiqué M. Boudiaf lors d’une visite de travail dans la wilaya, où il a annoncé la « notification, pour la première fois, du budget annuel aux établissements de santé publique, durant la première semaine de 2015, contrairement aux années précédentes, qui enregistraient un certain retard en la matière ».
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