120 milliards de centimes pour l’achat d’équipements et la réhabilitation des services. L’établissement spécialisé de lutte contre le cancer de Blida (CAC), à vocation universitaire, vient d’acquérir un équipement médical d’une technologie très avancée, dont deux accélérateurs linéaires de dernière génération pour remplacer les vieux équipements datant des années 1990 et fonctionnant à plus de 135% de leur capacité. La nouvelle acquisition va permettre à cet établissement surexploité, qui n’arrive plus à faire face au flux des malades venant des wilayas limitrophes, de diminuer la charge sur les appareils médicaux, l’allégement de la pression sur le personnel de la santé et le soulagement des patients qui peinaient à avoir un rendez-vous.

Avec ces nouveaux équipements, même la durée du traitement par radiothérapie va être diminuée», a déclaré, jeudi, Belaïd Saïd, directeur du CAC, lors du forum de la presse locale. Et de poursuivre : «Cet acquis rentre dans le cadre de la modernisation de l’établissement. Une enveloppe de 120 milliards de centimes a été allouée pour l’achat d’autres équipements et la réhabilitation des services. Toutes les dispositions ont été prises en vue du parachèvement de l’opération à la fin du premier trimestre 2015 afin de réduire la durée de traitement et de respecter les rendez-vous ne dépassant pas les cinq jours à partir de la première étape du diagnostic.»

Il est à signaler que ce centre a été créé en 1989 ; d’une capacité de 183 lits il fonctionne avec quatre services : oncologie, oncologie chirurgie, radiothérapie et la chimiothérapie. Pour cette année et à la fin du mois de septembre, un bilan fait ressortir l’existence de onze types de cancer, correspondant à 7209 cures et 1181 patients. Le cancer du sein prend la première place avec 832 cas, suivi du colon avec 101 cas, et 53 cas liés à l’ovaire. Pour les hommes, le CAC a connu durant la même période 523 cas avec 4046 cures. Le cancer du colon vient en tête avec 102 cas, suivi de la vessie (80) et l’estomac (68). Vu l’ampleur des ces pathologies, M. Belaïd veut renforcer son centre de cinq services : anapathologie, réanimation, laboratoire, médecine nucléaire et une pharmacie où la consommation des médicaments dépasse les 200 milliards de centimes par an.

Brahim B.