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La nouvelle république | Algérie | 28/12/2006
De précédentes études ont montré que des hommes obèses ont plus de risques d'attraper ce type de cancer, mais cette étude semble être la première à montrer qu'une baisse de poids récente permet de diminuer ce risque. Dans l'étude parue ce mois dans la revue «Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention», les chercheurs ont analysé la hauteur et la taille de ce groupe d'hommes pendant dix ans, puis tous les trois ans entre 1992 et 2003. Lors de l'étude, plus 5.200 d'entre eux, soit plus de 7%, avaient un cancer de la prostate.
Parmi ceux-ci, environ un sur huit avait une forme de cancer agressif mais qui ne s'était pas étendu au reste du corps. La découverte majeure de l'étude, qui s'est concentrée sur ces formes agressives, est que les hommes ayant perdu au moins cinq kilos avaient 42% de chance de moins de développer cette forme de cancer que ceux dont le poids n'avait pas bougé.
«Que ce soit 40% pile, nous ne le savons pas exactement, mais les hommes font certainement chuter ce risque lorsqu'ils perdent du poids. Nous sommes certains, en tout cas dans cette population étudiée, que l'effet est réel», explique le Dr Carmen Rodriguez, qui a dirigé les recherches. Ceux dont le poids est resté stable ont développé un cancer agressif dans une proportion sept fois plus élevée que chez ceux ayant perdu au moins cinq kilos. Les chercheurs reconnaissent néanmoins que le nombre de sujets étudiés est relativement faible car moins de 15 000 hommes dans le groupe - sur près de 70 000 - ont perdu du poids et seuls 1 000 ont développé une forme agressive de cancer de la prostate.
Le Dr Rodriguez n'en estime pas moins que les hommes devraient éviter de prendre du poids à mesure qu'ils vieillissent. «Le principal message pour eux, c'est de ne pas être en surpoids. S'ils sont en surpoids, voilà une raison supplémentaire de perdre du poids : baisser le risque d'un cancer de la prostate».
Cette étude est considérée comme la première à examiner le rôle des variations de poids dans le développement du cancer de la prostate, a analysé le Dr Ronald Ennis, chef du service de radio-oncologie à l'hôpital St. Luke's-Roosevelt de New York, qui n'a pas participé à l'étude. «Il semble se vérifier que lorsqu'on est en surpoids, on risque de contracter des formes plus agressives de cancer de la prostate et que lorsqu'on en perd, on fait baisser ce risque».
R. S.
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