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El Watan | Algérie | 16/11/2014
La prévention constitue le meilleur moyen de réduire les dépenses de santé. De nombreuses maladies sont évitables si des campagnes de sensibilisation sont organisées et de nombreuses populations seront épargnées dans le monde», ont indiqué les experts. Le dépistage du diabète, du cancer du col de l’utérus, la lutte contre le tabagisme et autres facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires réduiraient de manière significative les dépenses en matière de santé. Ce sont plutôt les complications engendrées par ces maladies qui pèsent lourdement sur le Trésor public, ont-ils encore souligné.
Des actions de prévention moins chères éviteront des dépenses faramineuses pour traiter des maladies graves et lourdes pour les patients et l’Etat. Il est temps de se pencher sur des approches moins coûteuses à travers la lutte contre les facteurs de risque qui sont aujourd’hui identifiés et connus, notamment dans notre pays, a fait remarquer Mme Kaïd Tlilane Nouara, professeur spécialiste en économie de santé à l’université de Béjaïa. Pour elle, investir dans le curatif est l’erreur monumentale que l’on peut commettre. «Le curatif coûte excessivement cher à l’Etat. Il est temps de redynamiser l’activité des services sanitaires et la hiérarchisation des soins pour lutter contre les facteurs de risque de ces maladies non transmissibles qui touchent de plein fouet notre population. Il faut aller vers une vision microéconomique», a-t-elle recommandé. Une fois ce volet réglé, il est important de réfléchir à un système de santé adéquat et qui convienne à notre pays.
«L’accès aux innovations exige, pour un pays à revenus intermédiaires comme le nôtre, un partenariat entre l’Etat et l’industrie pharmaceutique nationale et étrangère, la lutte contre l’importation de certains médicaments qui ne répondent pas aux besoins réels de la société, lutter contre le gaspillage, etc. Il est clair que seul l’accès aux technologies de la santé réduira les coûts de soins de santé aussi bien pour l’Etat, les ménages et la Sécurité sociale», a-t-elle indiqué avant de signaler que l’intégration du secteur privé dans la politique de santé est primordiale.
Djamila Kourta
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