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El Moudjahid | Algérie | 22/12/2006
Ce programme, d’après le professeur Djennaoui, qui débutera en 2007, a pour objectif la création de 15 centres spécialisés dans le dépistage de cas de surdité pour une prise en charge de façon précoce et rigoureuse des individus atteints ainsi que l’achat et la mise en place de 400 implants dont 100 destinés au CHU de Mustapha qui a vivement démontré sa capacité dans le domaine de l’implantologie.
En Algérie et à l’instar des pays voisin 30 cas sont traités par l’implantation cochléaire dont 28 au CHU de Mustapha depuis 2003 et 2 cas au CHU de Blida effectué mercredi passé, bilan donné par le Dr Samir Benyahia qui insiste sur l’importance de cette rencontre pour développer le domaine de l’implantologie puisque ces opérations nécessitent une haute technicité chirurgicale et consistent à introduire un appareil électronique à l’intérieur de la cochlée de l’oreille pour exciter le nerf et stimuler l’audition.
Cet appareil qui coûte près de 20.000 euros, donc 2 millions
de dinars a pour but de remplacer la cochlée déficiente.
Les médecins spécialistes ont estimé près de 70.000
cas de surdité en Algérie, 400 demeurent sourds profonds par année
dont 60 naissent sourds. Ce taux incite à développer et généraliser
la technique de l’implant cochléaire aux autres grandes villes
d’Algérie pour faire face à ce nombre considérable
de cas de surdité.
Selon Dr Emilien Radafy praticien au CHU de Nantes, venu avec ses collaborateurs
pour apporter leur expérience dans la technique de l’implant cochléaire,
insistant à former des équipes spécialisées dans
le dépistage, la chirurgie et surtout la rééducation puisque
le succès de cette technique dépend à 80% du suivi rigoureux
de séance de rééducation orthophoniste.
Un enfant s’est présenté à la consultation de service
ORL au CHU Mustapha, accompagné par sa mère. Il n’entend
pas et ne parle pas. Envoyé par une pédopsychiatre afin d’effectuer
un test de PEA, reçu par Dr Hassina Ibrahim, médecin ORL, après
un examen au potentiel évoqué auditif. Les résultats démontrent
des seuils normaux d’audition. L’enfant entend mais ne parle pas.
L’enfant est autiste.
Cela aurait été moins pénible pour cette maman d’apprendre que son enfant est sourd profond car dès à présent nous pouvons parer à la surdité profonde moyennant un implant cochléaire.
K. H.
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