Inaugurée en 2013, l’université Constantine III qui compte plusieurs facultés, instituts et résidences universitaires, enregistre moult défaillances rendant la vie estudiantine plutôt pénible. Les carences concernent surtout le volet accueil.

Des milliers d’étudiants venant des wilayas limitrophes notamment de Jijel, Skikda, Annaba, Mila et Oum El Bouaghi se plaignent des conditions de séjour dans la résidence, notamment la qualité des repas et le manque de transport. C’est le cas surtout des étudiants en médecine.

Dans un communiqué de la section de l’université Constantine 3 de l’union générale des étudiants libres (UGEL) transmis à notre journal, les résidents font état de plusieurs désagréments, qui selon leurs propres dires «ne reflètent en rien le niveau de ce grand investissement dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique». Le problème du transport figure en tête de liste des préoccupations. A ce sujet, et selon le communiqué de l’UGEL, le nombre de bus mis à leur disposition ne répond guère à leurs besoins. Ils parlent également d’anarchie en termes d’horaires de départ et de stationnement.

La restauration aussi pose problème pour les étudiants qui dénoncent la qualité des repas et aussi le manque d’équipements à l’exemple des chaises et des tables. L’insécurité et l’absence d’un service de maintenance pour la remise en état des fenêtres et des portes brisées, sont d’autres motifs qui continuent de susciter la colère des étudiants à la résidence de l’université Constantine 3.

O.-S. Merrouhe