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Revue de presse

Institut du rein : les AVC en débat

El Watan | Algérie | 04/11/2014

Sous le slogan «Le temps perdu est un cerveau perdu : apprenez à reconnaître un AVC et réagissez rapidement», le service de neurochirurgie du CHU Frantz Fanon de Blida, en collaboration avec la wilaya et en partenariat avec le groupe pharmaceutique Bayer Health Care, a célébré le 29 octobre dernier la Journée mondiale des AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux).

Cette rencontre scientifique d’envergure, qui a regroupé un nombre appréciable d’éminents professeurs de diverses spécialités médicales, et plus particulièrement des neurologues et des praticiens de différents services et établissements de santé du pays, s’est déroulée au niveau de l’imposant amphithéâtre de l’Institut national du rein de Blida, lequel s’est avéré exigu pour contenir tous les participants. Le choix de la ville des Roses pour abriter cet événement n’est pas fortuit, puisque Blida dispose du seul et unique centre neurochirurgical dédié au traitement et à la prise en charge des malades souffrant d’AVC, une grave pathologie, première cause de mortalité dans notre pays, devançant nettement le cancer et les accidents de la route.

Une véritable urgence médicale et parfois chirurgicale, comme ont tenu à l’assurer les neurochirurgiens présents. Selon le professeur Mohamed Arezki, médecin chef du service de neurochirurgie et président de la Société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique, l’Algérie enregistre, annuellement, 40 000 nouveaux cas d’AVC, dont 30% décèdent durant la même année. «Quand ils n’entraînent pas la mort, ces AVC laissent des handicaps irréversibles dans la moitié du nombre recensé», souligne notre interlocuteur. Et d’ajouter : «1300 cas sont admis au sein du service de neurochirurgie de Blida uniquement»

Une moyenne de 5 victimes d’AVC par jour. Les spécialistes précisent qu’aujourd’hui 31% des victimes d’accidents vasculaires cérébraux ont moins de 65 ans, comparativement à l’année 1990 où ils étaient 20% dans la même tranche d’âge. Il est admis que la mortalité survient lorsque la plupart du temps le malade arrive aux urgences trop tard. «Plus de trois heures après l’apparition des premiers symptômes de l’AVC», précise le professeur Arezki. D’où la sensibilisation d’un plus grand nombre de citoyens pour les inciter à se rendre rapidement aux urgences du service de neurologie dès l’apparition des premiers signes d’alerte qui sont : la paralysie faciale, l’engourdissement des membres, ainsi que les troubles de la parole.

Au programme de cette rencontre autour de l’AVC, une dizaine de communications portant sur des thèmes variés ont été présentés aux participants, parmi lesquels un grand nombre de médecins issus des EPSP et EPH de la wilaya de Blida. «Nous avons besoin de l’étroite collaboration des médecins pour évacuer dans les plus brefs délais les victimes d’AVC vers notre unité», insiste M. Arezki. Notre interlocuteur expliquera que la célébration de cette journée se veut aussi une occasion de formation, d’information et de sensibilisation des médecins généralistes à cette grave et fréquente pathologie.

Le professeur Arezki lance aussi un appel à tous les neurologues à travers le pays pour la création d’unités de neuro-vasculaire au niveau de chaque CHU. «En dehors de Blida, il n’ existe nulle part d’établissements qui prennent en charge les AVC, que ce soit à Alger, Oran ou Constantine», note notre interlocuteur, et de souligner : «les victimes d’AVC ont besoin de soins de qualité». D’après les spécialistes en neurologie vasculaire, un soixantaine de structures implantées à travers le territoire national serait l’idéal pour une meilleure prise en charge des AVC, avec des résultats probants. Parmi les recommandations préconisées lors de cette journée, celles relatives à la mise en œuvre d’un programme national dédié à l’AVC, ainsi que la multiplication des campagnes de sensibilisation liées à cette pathologie.

Abdelkader L.

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