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Revue de presse

Ebola : l’Algérie toujours épargnée

El Watan | Algérie | 01/11/2014

Des rumeurs sur l’apparition de cas d’Ebola en Algérie ne cessent d’être colportées pour ensuite s’avérer n’être que de fausses alertes. Une menace certes est pesante car c’est toute la planète qui risque d’être touchée par ce virus très dangereux. «Jusqu’à aujourd’hui (vendredi, ndlr) nous n’avons enregistré aucun cas suspect d’Ebola.

Nous avons par contre enregistré des dizaines de fausses alertes et suite à cela des prélèvements ont été effectués et examinés au niveau du laboratoire national de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie qui se sont révélés négatifs», rassure Slim Belkessam, directeur de la communication au ministère de la Santé.

C’est d’ailleurs à partir de là que de nouveaux cycles de formation et de sensibilisation ont été initiés par le ministère de la Santé au profit du personnel médical et paramédical «pour justement tenter de réduire ces fausses alertes tout en rappelant au personnel médical et paramédical les conditions nécessaires dans la définition et la déclaration des cas suspects en insistant notamment sur la notion de voyage à l’étranger en l’occurrence dans un pays touché par l’épidémie et le contact prolongé avec une personne revenant de ces pays touchés», a ajouté M. Belkessam.

Pour l’épidémiologiste, le professeur Soukhal de l’hôpital de Beni Messous à Alger, il est incongru de parler d’apparition de cas d’Ebola avec autant de facilité. Il signale que pour déclarer un cas d’Ebola, des prélèvements et des examens au laboratoire de référence de l’Institut Pasteur doivent être effectués au préalable. «Il est le seul habilité à confirmer ou infirmer une contamination au virus Ebola. En plus, il est important de savoir que dans le cas où on détecte une personne positive, elle est obligatoirement déclarée à l’OMS conformément au règlement sanitaire international.

La presse ne peut relayer l’information qu’après confirmation par les autorités compétentes», a indiqué le Pr Soukhal et de souligner que si cas d’Ebola il y a, à ce moment-là il faut parler de cas possible. Dans ce cas-là, le premier à être infecté est l’infirmier ou le médecin qui aurait examiné le patient après que ce dernier n’est infecté l’environnement familial. «Il ne faut pas oublier qu’il peut y avoir des cas endémiques et les signes n’apparaissent que de trois à vingt et un jour après la contamination. Le nombre de cas touchés serait donc plus nombreux», a-t-il précisé.

Le risque zéro n’existe pas

Il signale que dans le jargon épidémiologiste on parle plutôt de «cas possible» au lieu de «suspect» lorsque la personne a voyagé dans les pays touchés par l’épidémie et de «probable» lorsque que la personne a été en contact direct avec un cas touché et la présence des signes cliniques avérés causés par ce virus à savoir la fièvre, des hémorragies, des vomissement etc. Le Pr Soukhal estime que le risque zéro n’existe pas mais qu’il y a des mesures de préventions pour éviter la contamination et il faut absolument les observer.

Outre l’information la plus large sur le sujet, il recommande, entre autres, le lavage des mains qui doit être systématique pour tout le monde. Ce qui doit être suivi, a-t-il dit, d’une désinfection à la solution hydro-alcoolique avec friction qui répond aux normes portant la notion virucide EN 14470. Comme il recommande une protection rigoureuse du personnel de santé, notamment certaines parties du corps à savoir les muqueuses, avec le port de lunettes, de gants et autres moyens de protection. Du côté de l’Institut Pasteur, on précise qu’«aucun prélèvement concernant de cas suspect d’Ebola n’a été enregistré ces dernières 48 heures».

Djamila Kourta

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