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Revue de presse

Plateaux techniques absents, services civil et militaire, logements de fonction : le constat amer des médecins résidents

El Watan | Algérie | 02/11/2014

Les médecins résidents ne baissent pas les bras, même s’ils précisent qu’ils maintiennent une position plus ou moins diplomatique pour espérer l’ouverture d’un dialogue avec la tutelle. Plusieurs points qu’ils soulèvent sont considérés comme discriminatoires, anticonstitutionnels et qui ne peuvent contribuer à améliorer les services de santé. On se souvient, il y a trois ans, lorsque la Coordination Autonomie des Médecins Résidents Algériens (CAMRA) avait organisé des rassemblements non loin de la présidence de la République. Le mouvement, qui avait arraché quelques acquis, n’a pas disparu. Ses membres actifs ont juste métamorphosé leur cadre et certains ont terminé leurs études.

Le nouveau Syndicat national des médecins résidents algériens, affilié à la Fédération nationale des travailleurs de la santé, possède la même verve. Créé en été 2014, il déplore plusieurs dysfonctionnements. Il pourfend également l’avant-projet de loi sur la santé qui occulte leurs droits. Selon le secrétaire général du syndicat, Amin Amazit, «le texte présenté par le ministère de la Santé ne sera pas avantageux pour les médecins résidents. Bien au contraire, c’est une régression».

Parmi les points évoqués et que conteste le syndicat, on peut citer le service civil obligatoire, qui constitue l’épine dorsale du dossier. «Un médecin résident est déjà docteur. C’est un médecin généraliste qui se spécialise. Son statut relève du ministère de la Santé et de celui de l’Enseignement supérieur. Il perçoit un salaire, paye des impôts, mais à la fin de sa spécialité, il rencontre diverses contraintes», explique une syndicaliste. Et d’ajouter : «Par exemple, lorsque les études de spécialité sont achevées, pour les hommes, ils sont obligés d’effectuer le service militaire, pour espérer obtenir le diplôme. Puis, ils sont obligés d’accomplir d’autre part le service civil en dehors de leur ville de résidence, et la durée dépend du lieu.»

Manque de moyens médicaux

D’autres syndicalistes soulignent que «le problème est que, quand un médecin spécialiste termine son cursus universitaire, son âge dépasse la trentaine. Dans la plupart des cas, il a déjà fondé une famille. Il est dans ce cas inconcevable de l’obliger à effectuer le service militaire». «En ce qui concerne le service civil, indiquent-ils, la problématique n’est pas dans le transfert, dont les modalités sont à débattre et à actualiser, mais c’est l’absence de plateaux techniques et de personnel paramédical. A titre illustratif, dans certains hôpitaux de l’intérieur du pays, il n’y a ni anesthésiste ni infirmier qualifié, sans oublier le plus important, le matériel pour soigner les patients.

Un médecin spécialiste ne peut être à la fois généraliste, paramédical, voire soutien moral d’un malade.» Dans le même sillage, la question du logement est cruciale : «Des couples, avec ou sans enfant, se sont séparés à cause de l’absence de logement de fonction.»

Les médecins résidents sont obligés, une fois mutés, de chercher un appartement en location qu’ils devront payer de leur propre argent. «Nous ne demandons pas à vivre dans des châteaux, car nous sommes conscients du service public que nous devons accomplir, mais la loi doit définir les critères des logements de fonction, car actuellement, les rares médecins qui y ont accès peuvent se retrouver dans des pièces à l’intérieur des hôpitaux», regrettent-ils.

Pour le moment, après les multiples appels des médecins résidents à l’adresse du ministère de la Santé pour l’ouverture d’un dialogue franc et serein, le syndicat observe et espère une réponse favorable à ses doléances.

Bsikri Mehdi

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