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Revue de presse

Marché du médicament : Le pharmacien d’officine au bord du gouffre

El Watan | Algérie | 24/12/2006

La qualité du médicament et la place du pharmacien dans cet environnement de l’industrie pharmaceutique a été, hier, au centre de chauds débats au Palais de la culture à Alger. Le rendez-vous de cette année coïncide avec la polémique sur la qualité du médicament suscitée par les déclarations de Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui a douté de « la qualité des médicaments importés et fabriqués en Algérie ».

Pour les dizaines de pharmaciens qui ont pris part aux journées nationales du Syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo), qui se poursuivent aujourd’hui, il est temps de lancer un sérieux débat sur la politique du médicament et en définir les priorités pour assurer un avenir certain. « Chaque année, nous nous réunissons pour exposer et partager nos expériences sur la pharmacie et le médicament. Cette année, nous avons voulu qu’elles prennent la forme d’un forum, élargir les débats à tous ceux qui sont concernés par le médicament, la prise en charge médicale des citoyens.

Concertation et propositions seront le mode de communication de ces journées », a déclaré Mme Hamroune, présidente du Snapo, à l’ouverture des travaux des journées placées sous le thème « Pharmacie entre impératif économique et exigences de santé publique ». Pour elle, l’environnement professionnel a subi une mutation et il est passé du tout humanitaire au tout économique. « La médecine et le médicament sont devenus des enjeux qui nous dépassent et qui marginalisent les pharmaciens d’officine que nous sommes », a-t-elle regretté. La présidente du Snapo est, par ailleurs, revenu sur toutes les difficultés rencontrées par le pharmacien d’officine.

De l’application du tarif de référence aux marges bénéficiaires en passant par l’inspection des pharmacies, Mme Hamroune souligne que le pharmacien se trouve au bord du gouffre. Une vaste opération coup-de-poing diligentée par le ministère de la Santé depuis quelque temps suscite l’incompréhension des pharmaciens. « Nous serions tout à fait d’accord si ces inspections étaient faites dans les règles et le respect de la loi, si elles concernaient aussi les agences d’Etat qui fonctionnent pour la plupart sans pharmaciens et cela depuis des lustres », dira-t-elle.

Anomalies

Concernant l’application du tarif de référence, l’intervenante a appelé à rouvrir ce dossier avec les professionnels, à savoir les médecins prescripteurs et les pharmaciens d’officine, pour revoir ces choix, et cela si possible avant la mise en route de la carte à puce. Revenant sur la réduction de la facture du médicament, « utopie ou réalité ? », le docteur Aït Saïd, porte-parole de l’Unop, n’a pas manqué d’énumérer toutes les anomalies accompagnant les produits pharmaceutiques de son enregistrement à sa commercialisation. Le représentant de l’Unop est convaincu qu’il est « illusoire de penser réduire la facture du médicament pour plusieurs raisons, d’autant que nous dépensons mal ».

L’absence de données épidémiologiques, la politique des prix, la place du générique et l’état de la nomenclature actuelle sont, entre autres, les raisons pour lesquelles on ne peut pas parler de réduction de la facture. Il est urgent, selon lui, de mettre en place une véritable politique préventive de santé publique, le renouvellement de la nomenclature, l’harmonisation des prix, l’enregistrement accéléré des génériques à forte valeur ajoutée et l’enregistrement par indication. Il conclut, en fait, en disant qu’en tant qu’industriel du secteur pharmaceutique, l’objectif doit donc être non pas de réduire cette facture, mais en plus de la rationaliser, d’augmenter la part du marché de la production nationale avec pour but de réduire la dépendance, assurer la disponibilité du médicament, réaffecter les montants économisés à des dépenses plus appropriées, réduire les dépenses de l’Etat en matière de devises, et ceci ne peut se faire qu’avec une véritable politique de soutien de tous les acteurs locaux dans le but de mettre en place une politique globale de santé publique.

Dans le souci de mettre un terme à la polémique sur le contrôle du médicament, le professeur Mansouri, directeur du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), a tenu à souligner que sa structure et les deux laboratoires au niveau de Constantine et d’Oran assurent tous les contrôles obligatoires avant de délivrer un certificat validant la conformité, que ce soit pour les produits importés ou fabriqués, et la libération des lots. Les deux communications présentées par les docteurs Mansouri et Chader ont porté justement sur toutes les procédures de contrôle au niveau du LNCCP. Pour les deux intervenants, ce ne sont pas tous les produits qui doivent être soumis à une bioéquivalence. Elle est nécessaire, selon le docteur Mansouri, pour les produits à index thérapeutique étroit, ceux posant d’importants problèmes de biodisponibilité et les produits possédant des caractéristiques pharmacocinétiques particulières.

Les marges bénéficiaires et le revenu du pharmacien sont l’une des questions qui préoccupent les pharmaciens d’officine. Pour le Snapo, la marge de 19% se situe en deçà de celle accordée au producteur, qui est de 20% sur le prix de revient. « Ce qui constitue une véritable aberration, car cela voudrait dire que le producteur, qui est un hyper grossiste, prend une marge supérieure à celle du pharmacien, qui lui est un détaillant », signale-t-on, en précisant que les charges du personnel et d’exploitation ont augmenté de façon exponentielle, aggravées par une vertigineuse dévaluation du dinar.

Djamila Kourta

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