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Revue de presse

Santé publique : l’offre de soin est mal en point !

El Watan | Algérie | 29/10/2014

La qualité de service dans certains établissements de la santé publique dans la wilaya de Mascara est très insatisfaisante. C’est du moins l’avis que partagent de nombreux citoyens avec lesquels nous nous sommes entretenus. Ce lundi 27 octobre 2014, vers 18h, les médecins généralistes et les infirmiers qui assuraient des consultations au niveau du service des urgences de l’établissement public hospitalier (EPH) Yessaâd Khaled de Mascara étaient «débordés» face au nombre important des patients et leurs accompagnateurs venus pour consultation. La scène était affligeante.

La salle d’attente était trop exigüe pour contenir une foule nombreuse composée de malades, de leurs accompagnateurs et, surtout, de personnes venues rendre visite à leurs proches en cette heure où les visites sont interdites. Même les deux agents de sécurité n’ont pas pu éviter une telle pagaille. «J’essaye de ne pas perdre mon sang froid. C’est difficile d’assurer une bonne prestation de service dans de telles conditions», nous dira un infirmier en tenue bleue, en train de préparer l’injection de sérum dans l’une des salles d’observation.

De l’autre côté, les deux bureaux des médecins, à l’extérieur comme à l’intérieur, sont bondés de monde au point où le médecin, une jeune femme, ne pouvait même pas respirer. «Ma mission consiste à effectuer des auscultations et non d’assurer l’ordre et la sécurité. Comment voulez-vous avoir des prestations de service de qualité dans des conditions pareilles?», s’interroge un médecin.

De leur côté, des patients qui attendaient leur tour devant le bureau du médecin ont qualifié la qualité de service de «parfaitement insatisfaisante». Tout le monde s’entend à dénoncer l’anarchie et fait endosser la responsabilité à la gestion «archaïque» du système de santé. «Pour améliorer la qualité des prestations de service, il faut impérativement imposer l’ordre dans les établissements de santé», nous lance une femme qui accompagne son mari.

Un infirmier de l’ancien hôpital de Mascara, EPH Dr Khaled, nous a annoncé que le manque d’effectifs dans des hôpitaux constitue le nœud du problème : «Le déficit en matière de personnel paramédical est la principale cause de la dégradation de la qualité de service dans la majorité des établissements de santé».

L’absentéisme est également l’un des maux dont souffrent les hôpitaux. Dans ce contexte, un sexagénaire dira : «Il y a des services où l’absence des praticiens spécialistes fait partie du quotidien». D’autres citoyens dénoncent «la non disponibilité de nombreux médicaments». «Mon père a passé 19 jours dans le coma. Durant cette période, nous étions dans l’obligation d’acheter des seringues, insuline, médicaments et même un matelas orthopédique». «La qualité de service dans cet hôpital reste limitée», témoigne D. S, une fille de 20 ans.

Cette situation qualifiée par des citoyens et même des praticiens d’«affligeante» est le résultat «d’un manque flagrant de déontologie et du sens de responsabilité». Contacté par nos soins, un responsable du secteur dira : «des efforts importants sont déployés par l’État pour une meilleure prise en charge des malades.

À titre de rappel un important nombre de spécialistes motivés par le bénéfice d’un logement ont été recrutés et des sommes colossales ont été dégagées, soit pour l’équipement et la réhabilitation des infrastructures de santé existantes, soit pour la réalisation de nouveaux établissements». Quelle est la cause de ce marasme ? «Les efforts de certains se heurtent à l’indifférence et le laxisme des autres», nous dit-on.

Abdelouahab Souag

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