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Revue de presse

Selon des spécialistes en médecine : 20% des élèves sont en surpoids

El Watan | Algérie | 19/10/2014

L’enquête a touché un échantillon de 2832 élèves des différents cycles à El Biar, Ben Aknoun, Bouzaréah, Beni Messous, Dély Ibrahim et Hydra. La surconsommation de matières grasses peut engendrer des conséquences négatives. « Une étude réalisée par l’Etablissement public de santé de proximité de Bouzaréah (EPSP) a révélé que 20% des enfants scolarisés, âgés entre 12 et 17 ans, étaient en surcharge pondérale ou atteints d’une forme d’obésité », selon une étude réalisée en 2011.

Cette enquête, qui prend en considération les normes établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), «a touché un échantillon de 2832 élèves des différents cycles à El Biar, Ben Aknoun, Bouzaréah, Beni Messous, Dély Ibrahim et Hydra», rapporte l’APS.

Selon l’étude, «en dépit d’une alimentation variée à la maison, 66% des élèves consomment quotidiennement des sucreries, 63% des pâtisseries et boissons gazeuses et 78% des fritures trois fois par semaine et 47% des sujets pris en échantillon consomment des aliments qui favorisent l’excès pondéral». L’enquête ajoute que «l’expérience prouve que dans 20 à 70% des cas, les individus ayant souffert de surpoids durant leur enfance ont tendance à traîner cette pathologie à l’âge adulte».

Dans le même sillage, «les nutritionnistes, pédiatres et cardiologues ont mis en garde contre la prévalence du surpoids et de l’obésité en Algérie, notamment chez les enfants, en raison d’une fréquentation accrue des fast-foods proches des établissements scolaires et universités». «Le surpoids est devenu un problème de santé publique», estiment les spécialistes. «Le surpoids est à l’origine de maladies graves, comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires et le cancer», est-il précisé. Ces pathologies, soulignent les experts, surviennent souvent avec l’âge. Elles sont aujourd’hui de plus en plus répandues chez les jeunes.

La restauration rapide à l’origine de malades chroniques

«La propagation du phénomène de la restauration rapide, communément appelée fast-food, dans la société algérienne a considérablement contribué à la hausse du nombre de malades chroniques», selon des médecins. Le professeur Djamal Eddine Nibouche, chef de service cardiologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nafissa Hamoud (ex-Parnet), prévient quant au «changement de l’hygiène de vie dans notre société et la multiplication des fast-foods».

Le professeur Nibouche déplore «l’abandon du régime alimentaire sain dans notre société». Il affirme que «les Algériens sont aujourd’hui en train de subir les conséquences de l’amélioration du niveau de vie et de la surconsommation des glucides, des viandes, des matières grasses et des boissons gazeuses, au même titre que les pays développés, sinon plus». «La surconsommation de repas riches en matières grasses est devenu un phénomène social, dû à la propagation des fast-foods», observe-t-il.

Le spécialiste alerte sur la dangerosité de «la surconsommation de chawarma et de grillades, qui provoque souvent des problèmes cardiaques et des cancers». Le professeur Nibouche appelle «les autorités locales à limiter l’ouverture de fast-foods près des établissements éducatifs». Car cela, «outre le surpoids, favorise l’apparition précoce chez les jeunes des maladies du cœur, du diabète et de l’hypertension artérielle».

Pour sa part, le docteur Djawad Fasla, médecin privé spécialiste en diabétologie-endocrinologie à Oran, souligne «la nécessité de former des nutritionnistes pour assurer un bon suivi des malades et sensibiliser les citoyens aux dangers d’une alimentation déséquilibrée et inadaptée». Elle indique que «les médecins avaient tendance à se focaliser sur le traitement médicamenteux, négligeant le suivi nutritionnel des patients, en raison notamment du manque de nutritionnistes». De son côté, Zakia Arbouche, présidente de la Société algérienne de diabétologie (SAD), soutient que «le tiers de la population algérienne souffre d’obésité et son quart est atteint d’hypertension artérielle».

R. S.

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