Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_bailly

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

Première cause de mortalité cardiovasculaire : l’insuffisance cardiaque, cet ennemi ignoré

El Watan | Algérie | 28/09/2014

L’insuffisance cardiaque chronique est aussi grave, voire plus, que le cancer. Considérée comme première cause de mortalité cardiovasculaire devant l’infarctus, l’insuffisance cardiaque constitue aujourd’hui un sérieux problème de santé publique, alertent les spécialistes. Elle évolue malheureusement dans l’indifférence et touche de plus en plus de personnes, dont le nombre va doubler d’ici 2020. Aucune enquête nationale n’a été réalisée à ce jour.

Il y a donc une méconnaissance de la prévalence et même de la maladie en Algérie, ont déploré des cardiologues algériens lors d’une réunion autour du thème «L’insuffisance cardiaque chronique», organisée par le laboratoire Novartis.

«Il est temps d’alerter les pouvoirs publics sur la gravité de cette maladie et la nécessité de la mise en place d’un programme pour sa prise en charge», a lancé le Pr Zannad, expert international. Pour lui, l’heure est grave. Revenant sur l’épidémiologie de la maladie dans le monde, le conférencier a souligné le caractère gravissime de cette pathologie qui est en progression et qui reste la première cause d’hospitalisation. Il la place en haut de l’échelle en la comparant au cancer du sein. «L’insuffisance cardiaque chronique est aussi grave, voire pire, qu’un cancer du sein en termes de morbidité et de mortalité et sur ce qu’elle peut engendrer comme coût et qualité de la vie. Il faut savoir qu’on peut guérir d’un cancer et non pas d’une insuffisance cardiaque», a-t-il encore souligné.

Et d’exhorter les cardiologues à prendre au sérieux cette maladie en progression et tenter de stabiliser la courbe. «Chose possible, a-t-il indiqué, en mettant en place une vraie stratégie de prévention contre les facteurs de risque» qui sont, selon lui, connus et identifiés. Il déplore que 22% des patients souffrant d’insuffisance cardiaque meurent durant leur évacuation. «Un patient sur cinq n’arrive pas à l’hôpital. L’insuffisance cardiaque tue deux fois plus que l’infarctus du myocarde ou autre pathologie cardiovasculaire», a-t-il déploré. Une situation qui doit être sérieusement prise au sérieux et inciter à mettre en place des unités spécialisées.

La lutte contre les facteurs de risque, comme l’hypertension artérielle (HTA) reste la solution, selon le Pr Zannad, car elle forme le lit de l’insuffisance cardique. «Ce sont ces patients hypertendus qu’il faut sérieusement suivre et tenter de stabiliser», a-t-il martelé. Ce qui permettra de réduire a-t-il signalé de 50% les AVC. «Les patients doivent être aussi suivis chez eux que ce soit par le médecin généraliste ou par le cardiologue. Les médecins doivent être tenus dans ces cas-là par l’obligation de résultat.»

Des unités spécialisées pour l’insuffisance cardiaque dans les hôpitaux sont indispensables, a-t-il dit, tout en mettant en place une organisation de soins en réseau et les traitements avec les molécules innovantes qui ont beaucoup changé la vie des malades. «C’est grâce à toutes cette organisation qu’on a pu réduire, en Lorraine, dans le Nord-Est de la France de 40% les hospitalisations et économiser 5 millions d’euros par an», a-t-il précisé. Et d’appeler les praticiens à utiliser tous les outils en leur possession pour intervenir plutôt et surveiller les malades. «Les traitements doivent être réadaptés pour atteindre la cible et avoir de bons résultats. Il est question d’optimiser les doses», a-t-il recommandé.

Il estime que l’insuffisance cardiaque, qui se présente sous plusieurs formes, doit être séquencée et à l’avenir chaque patient doit être traité selon sa pathologie, d’autant que l’innovation et les essais cliniques ne manquent pas. De leur côté, les médecins déplorent l’absence de données officielles sur la prévalence de cette maladie ainsi que le désintéressement des jeunes cardiologues à cette pathologie. Pourtant la maladie, a précisé le Pr Nibouche, chef de service à l’hôpital Parnet d’Alger, «est en nette progression» en Algérie et elle constitue un sérieux problème de santé publique : «L’insuffisance cardiaque est en augmentation inéluctable. Elle nécessite effectivement un programme, voire une stratégie nationale, qui reposera sur l’organisation des soins pour améliorer son pronostic. Les traitements médicamenteux ne suffisent pas. Il faut mettre en place une formation médicale continue, car cela ne relève pas seulement du cardiologue mais aussi du médecin généraliste, de l’interniste, du pneumologue et de la gériatrie. L’ouverture d’un service de gériatrie est aujourd’hui une priorité.»

Fatigue extrême, œdème des chevilles, essoufflement à l’effort et au repos sont, entre autres, les symptômes de l’insuffisance cardiaque.
On parle alors de défaillance du muscle cardiaque qui peut être due à de multiples causes dont les deux plus fréquentes sont la maladie coronaire (faisant notamment suite à un infarctus) et l’hypertension artérielle. D’autres facteurs ne sont pas à négliger, comme l’hypercholestérolémie, le tabagisme, le diabète et l’obésité, signalent les spécialistes.

Un nouveau traitement pour une meilleure qualité de vie

Outre la prévention en luttant contre les facteurs de risque, une alimentation plus équilibrée et plus d’exercices physiques sont nécessaire. Des traitements thérapeutiques de l’insuffisance cardiaque ont pu aujourd’hui, a précisé le Pr Zannad, réduire les hospitalisations et le taux de mortalité. La dernière étude Paradigm-HF sur un médicament en essai clinique, la plus importante sur l’insuffisance cardiaque menée à ce jour, selon ses auteurs, a permis de montrer que les risques de décès dus à des causes cardiovasculaires étaient réduits de 20%.

«L’étude Paradigm a montré une réduction des hospitalisations pour insuffisance cardiaque, une réduction de la mortalité cardiovasculaire, une réduction de la mortalité totale et une amélioration de la qualité de vie de mes patients dans l’étude», a expliqué le Dr Jean-Lucien Rouleau, spécialiste à l’Institut de cardiologie de Montréal, membre du comité de direction de Paradigm-HF et coauteur de l’article sur l’étude, selon le communiqué de Novartis. L’étude en question, présentée lors du dernier congrès de la Société européenne de cardiologie, a été publiée dans la revue The England Journal of Médicinal en août 2014. (D. K)

Djamila Kourta

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !