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El Watan | Algérie | 14/09/2014
Les membres du conseil national de la coordination des syndicats nationaux de santé publique se sont réunis au siège de l’UGTA pour débattre de l’avant-projet de la loi sanitaire (402 articles) que Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a soumis pour enrichissement.
Ils ont déclaré, dans un communiqué remis hier à El Watan, que «s’il y a de nombreuses convergences dans les dispositions réglementaires proposées avec l’édit composé de 566 articles que l’organisation syndicale de la CNCSNSP a élaboré sous l’exigence et le contrôle de M. le secrétaire général de l’UGTA et adressé officiellement le 14 juillet 2014 à lui-même en sa qualité d’homme politique et son staff administratif, il existe des divergences importantes ne répondant aucunement aux attentes des congressistes, des concitoyens, des usagers et des professionnels de la santé qu’il faut aplanir afin que la protection, la promotion sanitaire et la prise en charge des malades soient possibles en accessibilité et meilleures, tout le temps et en tout lieu quels que soient le prix, la demande et l’offre».
Selon ce conseil, les principes de souveraineté doivent être assurés et assumés par l’Etat et le ministre de la Santé : les tâches de souveraineté du ministre de la Santé dans les domaines préservant sa politique de santé et cela concerne ses relations d’autorité avec le MESRS, le ministère du Travail et la direction générale de la Fonction publique. Il est préconisé la suppression de la prédominance de gestion des établissements par les administrateurs et son ouverture à tout professionnel de santé compétent et la suppression du travail complémentaire dans son état actuel s’ouvrant plus au travail contractuel à CDI qu’au fonctionnariat.
Le remplacement de l’accomplissement du service civil pour les praticiens médicaux spécialistes par un autre procédé supplétif avantageux et d’appoint sans condition d’obligation de les soumettre à trois années de fonctionnariat avant toute demande de mutation ou de démission. L’identification réelle de tous les corps professionnels sans exception exerçant dans les établissements de santé ainsi que la détermination de leurs droits, devoirs et les dispositions pénales. Il est aussi préconisé la valorisation statutaire des personnels médicaux titulaires du certificat d’études spécialisées en sciences médicales (CESSM) et des activités des praticiens médicaux inspecteurs ainsi que la promotion des projets de recherche pour les praticiens médicaux de santé publique au niveau du MSPRH.
Dans un autre chapitre, le conseil salue le ministre de la Santé «pour sa décision de normaliser les dossiers des praticiens médicaux inspecteurs de santé publique, de promulguer le statut particulier des praticiens médicaux titulaires des CESSM et leur accorder par nécessité de service des dérogations exceptionnelles d’âge au même titre que la corporation spécialiste vu le manque d’effectifs et la non-relance des formations spécialisées les concernant».
K. B.
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