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El Watan | Algérie | 17/09/2014
Les directeurs de santé de wilaya (DSP) ont un mois pour mettre en œuvre le Plan cancer que vous avez élaboré. Pensez-vous que cela soit possible ?
Il faut d’abord que ce plan soit prêt pour effectivement le mettre en œuvre. Mais cela n’empêche pas l’administration de se préparer à son application, d’autant que le rapport final sera remis au ministre de la Santé d’ici un mois et demi. Ce qui constituera une feuille de route pour le département de la santé.
Il est donc globalement prêt pour être appliqué ?
Oui. Après une évaluation des propositions et recommandations faites auparavant, un Comité cancer a été créé en mars 2014 par arrêté ministériel où je suis nommé coordonnateur pour l’élaboration du Plan cancer 2015-2019 dans le cadre du plan quinquennal fixé par le gouvernement. Nous nous sommes donc mis au travail et nous nous sommes basés sur les travaux effectués aux niveaux régional et national en tenant compte de toutes les recommandations et c’est ce qui a constitué l’ossature globale de ce plan avec un certain nombre d’objectifs. L’avantage dans ce travail est la méthodologie appliquée et qui est pratiquée ailleurs dans le monde, au Canada et en France. Il s’agit de l’élaboration d’un plan cancer en collaboration avec toutes les structures du ministère de la Santé qui, à leur tour, auront à l’endosser. Un comité de pilotage sera donc mis en place qui suivra l’application de toutes les mesures prévues sur une période de cinq ans.
Pensez-vous que le secteur de la santé puisse mettre en œuvre toutes ces mesures ?
Actuellement, il faut le dire, le gouvernement a engagé énormément d’efforts pour améliorer la situation, notamment dans la lutte contre le cancer. Nous avons enregistré beaucoup de points positifs à travers la création des centres anticancer, le renouvellement de la ressource humaine dans les établissements de santé et la suppression des entraves bureaucratiques.
En termes de prévention, beaucoup reste à faire ?
Effectivement. Mais il y a eu des événements très importants qui ont justement concerné la prévention qui est la clé de tous ces problèmes. Je fais référence au rapport du ministère de la Santé réalisé par la direction de la prévention, en collaboration avec l’Union européenne dans le cadre du programme PASS pour la lutte anti- cancer. Ce rapport concerne la lutte contre les facteurs de risque, tels que le tabagisme et aussi ma nomination à la tête du Comité national antitabac. Il y a une nouvelle dynamique qui commence à se créer.
Djamila Kourta
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