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Revue de presse

Le service diabétologie et le diabétologue demeurent absents au CHU de Sétif

La Tribune | Algérie | 20/12/2006

Le diabète sucré est défini comme une maladie chronique provoquée par un trouble du métabolisme des glucides et caractérisée par un taux anormalement élevé du sucre dans le sang et les urines. A l’instar de partout ailleurs, sa fréquence à Sétif continue de croître. Même si l’association d’aide aux diabétiques de la wilaya de Sétif présente le chiffre de 3 000 adhérents, il semble que le nombre de malades n’est guère répertorié.

La CNAS enregistre un chiffre de près de 400 affiliés à la caisse d’assurance sociale. L’association de Sétif créée en 1993, et encadrée par des malades, des bénévoles du corps médical et paramédical, accueille la tranche des malades assurés et non assurés. Elle offre un cadre d’éducation sanitaire et d’orientation par le biais de rencontres animées par un éducateur du domaine, comme elle met à la disposition des diabétiques les médicaments, essentiellement l’insuline. Selon le président de l’association, M. Hamoudi, les conditions d’accueil n’offrent guère l’opportunité d’accueillir la masse des malades, vu l’exiguïté de la salle de conférences, cependant le matériel audio-visuel en place permet quand même d’assurer une prise en charge conforme aux objectifs tracés par l’association.

Vu la demande en matière de médicaments, l’association se voit concéder le rôle de donateur de médicaments. Ce sont les conditions socio-économiques de la population qui ont conféré à l’association cette nouvelle mission, commente le président, un malade qui gère l’ONG encadrée par un professeur, deux médecins et un éducateur. «Les malades confondent souvent la mission principale de l’association», nous explique-t-on, même si celle-ci profite des dons en provenance de pharmaciens, de particuliers et de représentants de laboratoires étrangers.

Pour l’année à venir, retenue comme l’Année mondiale de l’enfant et le diabète, l’association de Sétif compte saisir l’occasion de vulgariser son rôle à travers la société. Car en fait, de par la culture du citoyen, elle demeure méconnue par ce dernier et le malade. «Celui-ci, généralement, s’il ne reçoit rien de l’association, ne revient plus jamais», nous explique-t-on.

Une occasion aussi d’inculquer au malade le rôle de «l’éducation avant le traitement». Une mission que les dirigeants de l’association imputent au degré de culture du malade. Ceux-ci, nous explique-t-on, perçoivent et confondent le rôle de l’association avec celui de donateur de médicaments. Et c’est ainsi que la précarité du niveau de vie du citoyen serait derrière le rôle médico-social de l’organisation associative. Parmi les deux types de diabète, on remarque que le type I qui touche surtout les enfants et les adolescents représente 15 à 20% des cas de diabète et son évolution est très rapide.

C’est ainsi que la prise en charge de cette tranche d’âge nécessite une attention particulière grâce à l’orientation pédagogique et l’organisation de sorties en groupes afin de «briser les tabous» de la maladie et d’intégrer la vie communautaire, nous expliquent les représentants de l’association des diabétiques. Sur le plan des moyens matériels et financiers, le président de la seule association qui active à Sétif nous révèle que, mis à part quelques dons parvenus des opérateurs économiques de la région, les subventions allouées par la wilaya ne constituent qu’une part minime ayant atteint le chiffre de 100 millions de centimes en dix années. Enfin, c’est le CHU de Sétif qui présente les carences les plus urgentes de la prise en charge médicale des diabétiques.
Ceux-ci sont, pour l’heure, accueillis au niveau du service de médecine interne, faute d’un service spécialisé, le service diabétologie devant être dirigé par un diabétologue, une spécialité aussi inexistante mais revendiquée par la population des diabétiques de Sétif.

Par Abdelhalim Benyelles

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