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El Watan | Algérie | 13/07/2014
Le nombre de décès par MNT a augmenté dans le monde et dans toutes les régions depuis 2000, et plus particulièrement dans les régions OMS de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental. Les maladies non transmissibles, ou MNT, sont de loin la principale cause de décès dans le monde, représentant plus de 63% de la totalité des décès annuels.
Chaque année, 36 millions de décès sont imputés à ces maladies, signale l’OMS. Près de 80% d’entre eux surviennent dans les pays à revenu faible ou moyens. Alors que l’Assemblée générale des Nations unies réunit les dirigeants mondiaux pour évaluer les efforts accomplis depuis 2011 dans la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) comme les maladies cardiaques, le cancer, le diabète et les pneumopathies chroniques, les nouveaux profils MNT de pays 2014 (WHO NCD Country Profiles 2014) établis par l’OMS.
Le rapport offre une vue d’ensemble actualisée de la situation des maladies non transmissibles et notamment des dernières tendances et de l’action gouvernementale menée dans 194 pays. Il révèle que 95% des pays qui ont répondu à l’enquête la plus récente ont un département ou service du ministère de la Santé chargé des maladies non transmissibles, la moitié des pays se sont dotés d’un plan et d’un budget de lutte contre ces maladies et le nombre de pays qui suivent les principaux facteurs de risque - tels que le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité et l’usage nocif de l’alcool - a doublé depuis 2010. «Je ne constate pas un manque de volonté. Je constate un manque de capacité à agir, surtout dans les pays en développement», a déclaré le Dr Margaret Chan, directeur général de l’OMS et d’ajouter : «Les dernières données dont nous disposons montrent que 85% des décès prématurés dus aux MNT surviennent dans les pays en développement. Les problèmes que posent ces maladies sont considérables.»
Mortalité en augmentation dans toutes les régions
Les profils de pays comprennent des estimations de la charge actuelle et les tendances récentes de la mortalité due aux MNT et des facteurs de risque tels que le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool, l’hypertension et l’obésité. Ils évaluent également la capacité des pays à agir. Un bon nombre des 178 pays qui ont répondu à l’enquête la plus récente de l’OMS ont progressé dans leur lutte contre l’épidémie. Par ailleurs, l’Oms multiplie les actions pour mettre en place un plan d’action mondial. Ainsi, plus de 190 gouvernements ont souscrit à un plan d’action mondial de l’OMS pour mettre un terme à l’épidémie et réduire la mortalité prématurée due aux MNT de 25% d’ici 2025.
Les dirigeants mondiaux se réunissent à l’ONU à New York pour passer en revue les progrès accomplis ces dernières années et examiner comment intensifier l’action en vue de réduire la charge des MNT.Au cours de l’Assemblée mondiale de la Santé de 2013, les 194 Etats membres de l’OMS ont approuvé le Plan d’action mondial de l’OMS pour la lutte contre les maladies non transmissibles (2013-2020). Ce plan propose aux pays, aux partenaires mondiaux et aux autres organisations une série de mesures qui, mises en œuvre collectivement, permettront d’atteindre neuf cibles mondiales volontaires, y compris celle d’une réduction relative de 25% de la mortalité prématurée par maladies non transmissibles d’ici 2025.
Les décès prématurés dus aux MNT en croissance
L’état des lieux des maladies non transmissibles (MNT) dans tous les pays membres de l’OMS liées à la mortalité, facteurs de risque métabolique et capacité du pays à lutter contre les maladies chroniques, montre que la probabilité de décéder entre 30 et 70 ans d’une des principales MNT est de 22% en Algérie. L’OMS estime que les maladies non transmissibles dans ce pays sont à l’origine de 77% des décès sur les 219 enregistrées courant 2014 ; l’organisation note que «les estimations de la mortalité pour ces pays comportent un haut degré d’incertitude, car elles ne sont pas basées sur les données de mortalité nationales».
Pour ce qui est de la capacité de l’Algérie à lutter contre les maladies chroniques, l’OMS signale que l’Algérie ne dispose pas de politique, d’une stratégie ou d’un plan d’action opérationnel, multisectoriel sur les MNT, qui englobent plusieurs MNT et les facteurs de risque commun. Comme elle ne dispose pas aussi de lignes directrices, protocoles, normes nationales fondés sur des bases factuelles pour la prise en charge des principales MNT dans le cadre des soins primaires, ni d’un dispositif de surveillance et de suivi des MNT lui permettant de fournir des informations par rapport aux neuf cibles volontaires à l’échelle mondiale, il n’existe pas de registre national des cas de cancer basés sur la population.
Djamila Kourta
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