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El Watan | Algérie | 15/07/2014
Comment avez-vous trouvé le CHUC ?
Sans chercher à pointer du doigt quiconque, le CHU a été laissé à l’abandon depuis plusieurs années balayant au passage toute notion d’hygiène, de sécurité et partant du respect de la fonction médicale. La déliquescence et le laisser-aller au niveau de tous les services sont un fait avéré, ce qui n’est pas sans conséquences sur la qualité des soins, donc, de la prise en charge des malades. La sécurité est aussi un autre facteur qui nous donne du souci, en témoigne toute cette affluence journalière qui fréquente l’hôpital, dont les 2/3 ne font qu’encombrer les lieux. A titre d’exemple, aux urgences, à la maternité ou encore à la pédiatrie, le nombre de visiteurs qui s’y rendent est impressionnant et en est la cause de bien des désagréments.
Quelles solutions préconisez-vous, du moins dans l’urgence ?
Il n’y a pas de solutions miracles, la sécurité est un impératif que nous ne pouvons plus ignorer. Nous accusons un grand déficit en ressources humaines (agents de sécurité ayant suivi une formation) ; toutefois la récente installation de caméras de surveillance constituera un apport certain. Parallèlement à cela, nous comptons mettre en place un plan de circulation automobile, avec la collaboration de la sûreté de wilaya, en vue de réguler un trafic démentiel au niveau de cette structure.
Le CHUC souffre d’un manque de personnel soignant, quel en est l’impact ?
C’est le souci majeur de tous nos hôpitaux et le CHUC en est l’exemple par excellence. La génération des actuels professeurs, chirurgiens et personnels paramédicaux, arrive à l’âge de la retraite sans prévoir une relève, le trou est béant pour assumer toutes ces tâches. Nous rencontrons d’énormes difficultés à assumer des gardes pendant les nuits, les week-ends ou les jours fériés et cela va en s’accentuant davantage.
Les assises nationales apporteront-elles quelque chose ?
Les débats ont été à la mesure de l’événement et les recommandations qui ont été faites, si elles venaient à être concrétisées constitueront une réponse concrète aux problèmes de la santé publique et partant de nos structures hospitalières, finalement, il y va de notre santé à tous.
N. Benouar
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