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El Moudjahid | Algérie | 06/07/2014
Actuellement, 33 pays et territoires enregistrent moins de 100 cas de tuberculose pour un million d’habitants. Réalisé de concert avec la European Respiratory Society (ERS), ce cadre définit une phase initiale de «pré-élimination», consistant à ramener le nombre annuel de nouveaux cas de tuberculose dans ces pays à moins de 10 pour un million d’habitants d’ici 2035. Le but est ensuite l’élimination complète de la tuberculose à l’horizon 2050, soit moins d’un cas par an pour un million d’habitants.
Alors qu’on peut prévenir et guérir la tuberculose, 155.000 personnes contractent encore la maladie et 10.000 en meurent chaque année dans ces 33 pays. Des millions de personnes sont porteuses du bacille tuberculeux et risquent de tomber malades. Le cadre proposé s’appuie sur des méthodes qui font déjà leurs preuves. Il a été élaboré avec des experts des pays à faible charge de morbidité et s’inspire de la nouvelle stratégie mondiale OMS de lutte contre la tuberculose, 2016-2035, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2014. Les pays sont conscients qu’ils doivent ensemble redoubler d’efforts pour éliminer la tuberculose en tant que problème de santé publique et éviter sa recrudescence. La tuberculose ayant reculé dans beaucoup de ces pays, l’attention accordée à ce problème de santé publique s’est relâchée et la capacité à le combattre pourrait s’en trouver diminuée.
Huit interventions clés
Le nouveau cadre de l’OMS met en avant l’efficacité de huit interventions essentielles, réunies en un tout cohérent pour avoir un impact dans les pays visés. Il s’agit, notamment d’assurer un financement et une tutelle garantissant une planification et des services de grande qualité, de prendre en compte les groupes les plus vulnérables et les plus difficiles à atteindre, de prendre en compte les besoins particuliers des populations migrantes et les problèmes transfrontières, de dépister la tuberculose évolutive et l’infection tuberculeuse latente dans les groupes à haut risque, et de fournir un traitement adéquat, de juguler les flambées, d’optimiser la prévention et la prise en charge de la tuberculose multirésistante, d’assurer une surveillance continue et de procéder au suivi et à l’évaluation des programmes, d’investir dans la recherche et dans de nouveaux outils, et en fin de soutenir la lutte contre la tuberculose à l’échelle mondiale.
Au nombre des groupes les plus vulnérables, figurent les personnes démunies ou sans abri, les migrants et les membres de minorités ethniques. En outre, les toxicomanes et les détenus, de même que les personnes immunodéprimées (personnes vivant avec le VIH, souffrant de malnutrition ou de diabète, fumeurs et gros buveurs) risquent bien plus que les autres de contracter la tuberculose. Pour beaucoup de ces groupes vulnérables, l’accès aux services de santé est difficile. Rappelons qu’en mai dernier, l’Assemblée mondiale de la santé a adopté la nouvelle stratégie mondiale OMS de lutte contre la tuberculose pour la période 2016-2035, qui vise à réduire de 90%, l’incidence de la tuberculose dans le monde.
Kamelia H.
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