S’il n’est pas traité, le cancer envahissant du col de l’utérus est toujours mortel et devrait causer près de 25% de décès supplémentaires au cours des 10 prochaines années, selon les prévisions de l’OMS.
Des programmes bien organisés de dépistage et de traitement se sont révélés très efficaces pour prévenir la forme la plus commune du cancer du col de l’utérus, mais ils sont coûteux et difficiles à mettre en œuvre dans des situations où les ressources sont limitées.

En 2006, un vaccin protégeant contre l’infection et la maladie associée au PVH a reçu l’autorisation de mise sur le marché et prévient efficacement les infections dues au PVH de types 16 et 18, responsable d’environ 70% de tous les cancers du col de l’utérus, ainsi que les infections par les types 6 et 11 qui provoquent près de 90% de condylomes acuminés.

Ce vaccin, ainsi qu’un autre, sont en cours d’examen réglementaire dans divers pays du monde et pourraient fournir une occasion nouvelle d’éliminer le cancer du col de l’utérus, le deuxième sur la liste des cancers les plus meurtriers pour les femmes.
Le déploiement de tels vaccins pourrait contribuer à créer des synergies entre vaccination, lutte contre le cancer, santé sexuelle et générique et ainsi apporter une expérience précieuse en vue de l’introduction d’un futur vaccin contre le VIH.