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El Moudjahid | Algérie | 17/12/2006
"Aujourd’hui, médecins et chercheurs sont confrontés à de nouveaux virus, qui ont une capacité extraordinaire de transformation et donc de résistance à toute nouvelle thérapie", a-t-il ajouté en citant à titre d’exemple le VIH/SIDA, la grippe aviaire ou la légionnelle.
Cette capacité d’adaptation des virus "interpelle le corps
médical maghrébin à se mettre au diapason des dernières
découvertes médicales et surtout à coordonner leurs travaux",
a-t-il estimé.
La nouvelle configuration sanitaire constitue "une nouvelle donne qui impose
d’elle-même une "grande réflexion de la part des médecins
et des pouvoirs publics", a-t-il encore ajouté. Il a dans ce sillage
plaidé pour l’élaboration de programmes de lutte contre
les pathologies au niveau maghrébin, faisant remarquer que le paysage
pathologique est semblable dans les pays de la région.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture, le ministre
de la Santé, Amar Tou, a pour sa part, appelé les médecins
maghrébins à ne pas verser dans "l’autoflagellation",
rappelant que leur contribution dans la promotion de la santé est importante.
"Vos efforts dans la lutte contre des pathologies sont inestimables",
a-t-il affirmé à l’adresse du corps médical, tout
en les invitant à "dépasser les obstacles" pour aller
encore de l’avant.
Revenant sur la thématique du Congrès, le ministre a tenu à
souligner que "si la bataille contre les maladies transmissibles (MT) a
été gagnée en Algérie il n’en est pas de même
pour les maladies non transmissibles (MNT)". Dans les années 70,
les maladies transmissibles étaient responsables de 80% des décès
alors qu’actuellement elles le sont pour un taux moindre
En revanche, a-t-il fait remarquer, les MNT, notamment les maladies cardiovasculaires
sont responsables de près de 60% (58%) des décès.
Il a dans ce cadre, insisté sur l’importance de la coopération
scientifique et médicale pour coordonner les efforts dans sur ce volet.
Outre les nouveaux risques infectieux, le Congrès débattra également
de la transplantation hépatique, les maladies inflammatoires chroniques
de l’intestin et le médicament générique en oncologie.
Cette 35e édition du Congrès médical Maghrébin est
organisée conjointement par la Société algérienne
de chirurgie (SAC) et la Société algérienne de médecine.
Elle réunit durant deux jours, les Sociétés Tunisienne
et Marocaine des sciences médicales et plusieurs spécialistes.
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