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El Watan | Algérie | 11/06/2014
L’état de santé de la victime se détériorait au fil des jours, et ce, en dépit d’une information d’une source au ministère de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population indiquant «l’amélioration de l’état» des deux cas (l’autre à Tipasa).
Il y a une semaine, nous nous sommes rendus au service des maladies infectieuses où le malade était en quarantaine. Sa mère, khalti Kheira, inconsolable, nous a raconté, hier, le début des souffrances de son fils : «Déjà à La Mecque, mon fils m’inquiétait à cause d’une toux stridente. J’avais mis cela sur le compte du ventilateur de la chambre parce qu’il faisait extrêmement chaud. Une fois rentrés au pays, Benamar continuait de tousser, en plus des vomissements et d’une diarrhée qui l’avaient pris.»
Le fils du défunt, Mustapha, intervient à son tour : «Malgré sa fatigue, mon père est allé accomplir la prière du vendredi. A son retour de la mosquée, devant son état inquiétant, nous l’avons emmené à l’hôpital de Sebra. Puis constatant que son état évoluait, nous l’avons emmené chez un spécialiste à Maghnia, qui nous somma de le diriger immédiatement à l’hôpital Chabane Hamdoune de la ville. Là, le médecin qui l’a ausculté a pris la décision de l’évacuer en urgence au CHU de Tlemcen. Après des analyses approfondies, ils l’ont gardé sans rien nous dire…» La victime laissait apparaître les premiers signes cliniques du coronavirus, à savoir perte de l’appétit, fièvre, accélération de la respiration, toux, diarrhée, frissons, posture voûtée… L’Institut Pasteur d’Alger a confirmé la présence du virus 24 heures plus tard.
Confirmation du virus
Malgré la gravité de ce cas, la famille Benmohamed continuait à croire à un miracle bien que, lui avait-on expliqué, la science n’avait pas encore découvert le vaccin susceptible de combattre ce virus. A Sebra (30 km du chef-lieu de wilaya) ville de résidence de la victime, cette nouvelle du décès a choqué la population. «C’était un brave homme d’une grande gentillesse», témoignent ses voisins, éplorés. Benamar Benmohamed a été inhumé, hier après-midi, au cimetière de la ville dans un climat de tristesse et de compassion.
Chahredine Berriah
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