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El Watan | Algérie | 06/06/2014
Sur le terrain, comment organisez-vous la veille ?
Nous avons mobilisé des équipes sanitaires aux frontières. En cas de soupçon, nous acheminons la personne concernée vers un service hospitalier préalablement identifié pour isolement et prise en charge. Par ailleurs, nous avons pris des mesures préventives comme le renforcement de la sensibilisation et de l’information des voyageurs en collaboration avec l’Office national du hadj et de la omra. Nous avons aussi mobilisé du personnel de santé, opérationnels aussi en cas d’isolement des lits (service d’infectiologie, médecine interne, pédiatrie et de réanimation). Nous veillons également à ce que les moyens de protection requis (masques chirurgicaux, blouses, surblouses, charlottes et lunettes) soient en quantités suffisantes.
Par anticipation, nous avons, de décembre 2012 à juin 2013, ramené 47 millions de masques à trois plis, 250 000 masques FFP2, près de 500 000 lunettes de protection dans nos structures de santé. Bien que l’Organisation mondiale de la santé ne préconise pour le moment aucune restriction de voyage ou d’échanges commerciaux vis-à-vis des pays affectés par cette infection, nous avons tenu à rappeler avant tout la nécessité de respecter scrupuleusement les règles habituelles d’hygiène. C’est-à-dire consulter immédiatement un médecin en cas de toux et de fièvre pendant le séjour et au retour. Le ministère, à travers sa cellule de veille, continuera de suivre de près l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde et prendra, au fur et à mesure, d’autres dispositions visant à adapter ce dispositif de surveillance et d’alerte, le cas échéant.
Pensez-vous qu’il est plus prudent de revoir l’organisation de la omra cette année ?
Pour le moment, nous ne sommes pas du tout dans un scénario catastrophe, mais il est important de rester vigilant, de renforcer notre dispositif d’alerte et de ne céder en aucun cas à la panique qui ne peut être que préjudiciable. La rapidité avec laquelle nos services de santé ont pu, en moins de 24 heures, dépister, hospitaliser, prélever, prendre en charge et confirmer les deux cas montrent la réactivité de notre système de santé et le résultat des activités de préparation intenses comme cela a été souligné dans le communiqué de l’OMS. Cette maladie est apparue en Arabie Saoudite en février 2012 et, depuis, les cas observés en dehors de ce pays ne sont que des cas importés et isolés. Le Comité d’urgence du règlement sanitaire international de l’OMS, qui s’est réuni le 14 mai, a conclu que les conditions pour déclarer une urgence de santé publique de portée internationale n’étaient pas encore réunies.
Nassima Oulebsir
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