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El Watan | Algérie | 16/12/2006
Structure haut de gamme avec un équipement ultramoderne, soit 3100 articles, pour une capacité de 240 lits, l’hôpital a coûté 3,6 milliards de dinars. Doté d’un statut spécifique, celui aménagé d’une entreprise publique autonome (EPA), il émarge au budget de l’Etat mais en bénéficiant a contrario d’une inusitée flexibilité dans la gestion. A cet égard, son directeur général et ses quatre directeurs ont tous bénéficié d’une formation en management sur le modèle des hôpitaux de Bruxelles, de Barcelone et de Marseille. Selon l’organigramme arrêté, il doit lui être affecté 11 spécialistes, 20 médecins généralistes, 32 infirmiers diplômés d’Etat et 20 aides soignants. Pour ce qui est du médical, les postes ont été pourvus. Quant au paramédical, le DSP va faciliter la mise en place des supports de gestion en redéployant un personnel chevronné à partir des secteurs sanitaires. La mise en service va être progressive avec une montée en cadence graduée. Au démarrage, on se contentera de faire de l’hôpital de jour, c’est-à-dire sans hospitalisation, de façon à ce que les choses se mettent en place sans problème.
Dans ses interventions, Amar Tou a indiqué qu’il est prévu la mise en service de plusieurs hôpitaux entre 2006 et 2009, dont certains seront spécialisés (cancer, rein, femme/enfant, maladie mentale, grands brûlés, chirurgie cardiaque enfant, personnes âgées). Concernant le déficit en personnel, le ministre s’est voulu rassurant en indiquant qu’entre 2006 et 2009, il sera formé 15 000 généralistes, 5 000 spécialistes, 15 000 paramédicaux, 500 sages-femmes alors que 57 000 agents seront en recyclage. Par ailleurs, la carte sanitaire va être modifiée avec la suppression des secteurs sanitaires et la mise en place d’une nouvelle hiérarchie des soins se rapprochant du modèle universel. « Les soins passeront par des polycliniques et les centres de santé qui vont être promus au rang de polyclinique. A l’heure actuelle, l’hôpital fonctionne au détriment des polycliniques et des centres de santé qui avec lui constituent un secteur sanitaire. Ce sont ces structures externes que nous allons revaloriser parce que la santé, c’est la prévention et les soins de base. »
M. Kali
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