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El Watan | Algérie | 21/04/2014
Un hôpital de 140 lits pour une population estimée à près de 200 000 habitants. Cette unique infrastructure hospitalière construite pendant la période coloniale est aujourd’hui dépassée. Le pavillon «mère-enfant» construit il y a des années est partiellement fonctionnel. Le rez-de-chaussée réservé à la gynécologie obstétrique et le 1er étage conçu pour être un service de maternité ne sont pas encore mis en service pour absence de monte charge. «Un marché qui est déclaré infructueux à deux reprises», précisera un praticien. Le scanner acheté à coup de millions de dinars a été installé mais il n’est pas mis en service à ce jour pour indisponibilité de radiologue. Pendant ce temps, les patients se font «déplumer» par le privé.
Pour des analyses médicales ou une radiologie cardiaque, les malades hospitalisés doivent se rendre par leurs propres moyens vers les cabinets privés. Dans les différents services, les patients sont entassés par dizaine. L’exigüité, le manque d’aération et de lumière naturelle au service homme notamment, malmènent les malades. «Nous étouffons dans ce service», dira un malade. Pendant les heures de visite (entre 13 h et 15 h), l’hôpital devient alors une véritable ruche. Les services sont envahis par des dizaines de visiteurs qui entrent tous à la fois dérangeant la quiétude des patients. Lors de notre passage sur les lieux, nous avons assisté à une négligence avérée.
Une patiente ayant rendu l’âme au début de l’heure de visite (dimanche passé), a été juste drapée et maintenue dans sont lit au milieu des malades apeurés et des visiteurs pendant toute la durée de la visite (plus de 2 heures). C’est comprendre que l’hôpital est dépassé. Cette situation prend en otage les malades du sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Les projets portant réalisation de deux hôpitaux de 60 lits à Maâtkas et Ouadhias sont toujours au stade de promesse. Celui des Ouadhias a été annoncé en 2007. Sept ans après, rien de concret n’a été fait sur le terrain. «Nous ne commencerons à croire à ce projet qu’une fois les travaux lancés», dira un citoyen. Dans cette région du pays, la proximité et la gratuité des soins est un slogan creux.
Hocine Aït Idir
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